Activité cyclonique (ouragans)

La tempête tropicale Paula devient ouragan dans les Caraïbes

La tempête tropicale Paula s'est transformée en puissant ouragan dans les Caraïbes et devrait encore se renforcer dans les prochaines 24 heures, a annoncé mardi le Centre national américain des ouragans (NHC).

Le NHC, dont le siège est à Miami (sud), a précisé que Paula se trouvait à environ 370 kilomètres au sud-est de Cozumel (Mexique), avec des vents poouvant aller jusqu'à 120 km/h. Paula est le 9e ouragan de la saison.

Le Mexique avait déjà émis une alerte à l'ouragan pour les zones comprises entre Punta Gruesa et Cancun. Paula devrait approcher cette région entre mardi soir et mercredi. D'ici là, la tempête pourrait provoquer de fortes précipitations sur le nord-est du Nicaragua et l'est du Honduras, avait prévenu le NHC, soulignant qu'inondations et coulées de boue risquaient de survenir par endroits.

Les tempêtes ont déjà tué plus de 300 personnes et fait des dizaines de milliers de sans-abri cette année en Amérique centrale depuis le début de la saison des ouragans dans l'Atlantique nord, qui dure six mois, de début juin à fin novembre. (belga)

L'ouragan Paula progresse vers le Yucatan, Cancun en alerte

Un avis d'alerte à l'ouragan est en vigueur sur la côte est du Yucatan de Punta Gruesa à Cabo Catoche, notamment sur l'île de Cozumel que fréquentent de nombreux touristes. Certaines îles se préparent à opérer des évacuations.
On s'attend à ce que Paula provoque de fortes pluies dans l'est du Yucatan ainsi que dans l'ouest et le centre de Cuba, mais le ciel était encore dégagé mardi matin à Cancun, a indiqué le Centre américain des ouragans.
Il précise que Paula, ouragan de catégorie 1 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, est accompagné de vents soutenus évoluant à 120 km/h. Il devrait arriver aux abords de la péninsule du Yucatan mardi soir ou mercredi.
L'ouragan ne semble pas devoir menacer la principale zone pétrolifère du golfe du Mexique. Il s'est déplacé au large du Honduras et de Belize et n'a pas causé de nouveaux dégâts dans les régions productrices de café d'Amérique centrale déjà affectées cette année par des pluies torrentielles.
Vers 15h00 GMT, Paula se situait à 245 km environ au sud-sud-est de Cozumel et progressait régulièrement vers le nord-ouest. L'ouragan pourrait se renforcer dans les deux prochains jours et s'orienter vers le nord-est en direction de l'ouest de Cuba avant de faiblir, a indiqué le centre de Miami.

La dépression tropicale Thomas se dirige vers Haïti et la RD. Elle devrait être un ouragan quand elle touchera terre samedi.

il arrive en plein ou il faut pas

C'est ce que je me suis dit aussi, big!!! Ils n'arrivent jamais au bon endroit, mais il me semble qu'Haïti en a eu assez!!!!

Je suis d'accord mais je ne le souhaite pas non plus pour la RD, il y a aussi là bas, beaucoup de population défavorisée et aussi les haitiens qui y vivent.
On ne le souhaite pour personne d'ailleurs.

Souhaitons leur quelle change de categorie

C'est certain, Martine, que la RD n'en a pas besoin non plus. Mais Haïti qui n'est pas encore relevée du tremblement de terre est encore plus fragile.

Oui mais je ne dirai pas, c'est préférable ailleurs car c'est bien triste de voir des gens mourir.
Que ce soit Cuba ou la RD ou ailleurs, et de toute façon, personne n'y peut rien.
La vie est ainsi, la météo et la planète terre est faite ainsi.

Et le nombre de catastrophe que cette année il y a eu partout dans le monde est impressionnante.

Martine a écrit:

Et le nombre de catastrophe que cette année il y a eu partout dans le monde est impressionnante.

Oui Martine! On dirait bien que la planète est en colère contre les mauvais traitements qu'on lui a fait subir duant le siècle dernier!!!

D'après mon amie, Mimi au Mexique, elle me disait que les mayas l'avait écrit et que les deux prochaines années ce sera encore pire en catastrophe.
J'espère qu'ils se sont trompés et que ce sont que des on dit.

Moi aussi!!!!

Au moins 12 personnes ont été tuées à Sainte-Lucie lors du passage de l'ouragan Tomas sur cette île située au sud de la Martinique, a indiqué mardi le ministre du Tourisme Allan Chastanet.

"Nous pouvons confirmer douze décès", a déclaré M. Chastanet sur une radio locale, ajoutant que "malheureusement certaines personnes sont toujours ensevelies". Selon lui, le nombre de morts pourrait augmenter dans les prochaines heures. Mardi, de nombreux habitants étaient toujours coupés du reste de l'île.

Tomas a frappé la petite île samedi avec des vents soufflant jusqu'à 150 km/h et d'intenses pluies. Le Premier ministre Stephenson King est allé se rendre compte des dégâts lundi. Les dommages, a-t-il dit, sont "très étendus". Après avoir touché Sainte-Lucie, Tomas a perdu en force et a été rétrogradé en tempête tropicale.

Selon le Centre national des ouragans (NHC), basé à Miami (Floride, sud-est des Etats-Unis), Tomas se trouvait mardi à 16h00 HB à 570 km au sud de Port-au-Prince, la capitale haïtienne, et se déplaçait à 17 kmh.

Ses vents atteignent une vitesse maximum de 85 kmh. Mais, avertissent les météorologues américains, Tomas pourrait se renforcer dans les jours qui viennent et frapper la Jamaïque vendredi, puis Haïti et la République dominicaine ce week-end.

source 7/7

La trajectoire actuelle de Thomas qui est tempête tropicale. Souhaitons qu'elle reste à ce stade!!!

J'ai eu de la chance durant mon séjour de n'avoir subit aucune tempête tropicale, et ouragan.

Pour une fois, j'ai échappé à la pluie.

Oui Martine! C'est ce que je me disais aussi!!!

Je suis vraiment heureuse mais tu sais, j'allais voir tous les jours sur les sites internet.
Pendant des semaines, j'ai eu peur.

Surtout que ça a commencé tôt cette année, on avait eu au Mexique fin juin et début juillet..

La tempête tropicale Tomas se transforme en ouragan
Agence France-Presse

MIAMI - La tempête tropicale Tomas se transformait en ouragan vendredi dans les Caraïbes, menaçant Haïti et Cuba, ont indiqué les météorologues du Centre national américain des ouragans (NHC).
«Le centre de Tomas va passer près de la partie occidentale d'Haïti ce matin, à proximité ou au-dessus de la partie très orientale de Cuba aujourd'hui et près ou au-dessus du sud-est des Bahamas et des îles Turks et Caicos en fin de journée ou ce soir», a indiqué le NHC dans un bulletin.

De fortes pluies et des vents violents, atteignant une vitesse maximale de 130 km/h, balayaient Haïti, où le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive a appelé ses concitoyens à se protéger en quittant les zones dangereuses. Des camps de tentes de réfugiés ont été partiellement évacués.

L'île, déjà traumatisée par le tremblement de terre de janvier dernier, fait face actuellement à une épidémie de choléra.

Source: Canoe.ca

En esperant qu.il n'est pas trop de degas...

Les Haïtiens en état d'alerte
Daphné Cameron
La Presse

La tempête tropicale Tomas, qui a fait un mort jeudi, se transformait en ouragan vendredi dans les Caraïbes, menaçant Haïti et Cuba, ont indiqué les météorologues du Centre national américain des ouragans (NHC).

«Le centre de Tomas va passer près de la partie occidentale d'Haïti ce matin, à proximité ou au-dessus de la partie très orientale de Cuba aujourd'hui et près ou au-dessus du sud-est des Bahamas et des îles Turks et Caicos en fin de journée ou ce soir», a indiqué le NHC dans un bulletin.

Les Haïtiens étaient sur le pied d'alerte, jeudi soir, à l'approche de la tempête tropicale Tomas, qui menaçait de laisser dans son sillage des inondations meurtrières et de violents glissements de terrain.

Les autorités haïtiennes ont ordonné, jeudi, la fermeture des écoles et commencé à évacuer les camps de fortune érigés après le séisme de janvier où s'entassent plus d'un million de personnes. La plupart des sinistrés seraient toutefois restés sur place - pour protéger leurs quelques biens ou parce qu'ils n'ont nulle part où aller.

«Mes soeurs et frères, quittez les zones à risque, je vous en supplie», a imploré le premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, au cours d'une allocution télévisée prononcée en compagnie des principaux ministres du gouvernement. «Il y aura des averses et du vent sur tout le pays, ne soyez pas têtus, déplacez-vous si vous êtes dans des endroits fragiles.»

À 17h heure de Montréal, Tomas se trouvait à 450 km au sud-ouest de Port-au-Prince, avec des vents soufflant à 85 km/h, selon le Centre national des ouragans des États-Unis (NHC). La tempête progressait vers le nord à 7 km/h et devait se transformer en ouragan. À cette vitesse, le centre de la tempête devait passer près de la Jamaïque et d'Haïti au cours de la nuit dernière. Selon les projections du NHC, des pluies torrentielles menaçaient aujourd'hui le nord, le sud et l'ouest du pays.

Des habitants de Port-au-Prince joints par La Presse ont rapporté qu'une fine pluie avait commencé à tomber sur la capitale à partir de 18h (heure de Montréal). On ne recensait pas encore de vents violents.

«Il y a un gros nuage dense et épais qui s'est formé au-dessus de la ville au cours de la journée», a raconté Étienne Côté-Paluck, journaliste québécois indépendant établi à Port-au-Prince. «La crainte, c'est que la pluie qui a commencé à tomber devienne torrentielle et dure 10, 12, voire 20 heures et inonde les camps et les zones où vivent les gens les plus pauvres.»

«Je n'ai pas encore observé de mouvement de panique au sein de la population, mais il y a beaucoup d'inquiétude», a ajouté Gypsy Michel, travailleur humanitaire du Centre d'étude et de coopération internationale, une ONG québécoise. «Le défi, c'est d'héberger une population qui n'est pas guérie du traumatisme du tremblement de terre et d'avoir accès à une population très fragile.»

Tension dans les camps
Alors que Tomas continuait à progresser vers Haïti, la peur et la confusion ont commencé à balayer plusieurs des camps. À Corail Cesselesse - plus grand camp de la région de Port-au-Prince -, la tension a commencé à se faire sentir en matinée, lorsque des gestionnaires ont tenté d'expliquer à quelque 8000 réfugiés qu'ils devaient quitter leur refuge d'urgence ShelterBox, censé être en mesure de résister à un ouragan.

En matinée, un policier équipé d'un mégaphone a fait la tournée de Corail Cesselesse pour inciter les réfugiés à déménager. «L'ouragan n'est pas une blague... Vous devez vous en aller d'ici», a-t-il crié.

Un journaliste de l'Agence France-Presse a toutefois été à même de constater, jeudi, que certaines tentes avaient été abandonnées. Mais alors que le vent commençait à souffler, la plupart des résidants refusaient de partir.

«Je veux rester ici, je suis jeune, je peux me battre contre les intempéries. Je ne vais pas abandonner mon espace de vie», a raconté Jean Wilford, jeune homme d'une vingtaine d'années.

Une cigarette à la main, Natacha Jean refusait aussi de quitter le camp. «Nous ne partirons pas d'ici, personne ne pourra nous déplacer, nous sommes ici depuis huit mois, nous n'abandonnerons pas notre tente, a-t-elle assuré. Pour aller où? J'ai un enfant, je veux rester ici.»

Mobilisation
Le plan improvisé mis en place dans plusieurs camps visait à déplacer les réfugiés vers des écoles, des églises ou même des prisons abandonnées. Les autorités ont toutefois conseillé à la majorité des sans-abri de se réfugier chez des proches.

Le gouvernement haïtien a affirmé jeudi qu'un millier de refuges d'urgence étaient disponibles. Selon The Associated Press, ce nombre englobait probablement n'importe quel immeuble capable de résister à des vents forts.

Les États-Unis ont dépêché mardi un porte-hélicoptères devant apporter une aide humanitaire, tandis qu'à Port-au-Prince, l'ONU a mis de côté des vivres pour répondre aux besoins de 1,1 million de personnes.

En raison des inondations prévues, le ministre de la Santé publique, Alex Larsen, a par ailleurs prévu une aggravation de l'épidémie de choléra, qui a fait au moins 442 morts jusqu'à présent. «La situation va s'aggraver davantage si vous n'observez pas les consignes d'hygiène», a-t-il dit à la population.

Une alerte d'ouragan était en vigueur jeudi pour Haïti, le sud-est des Bahamas, les îles Turks et Caicos et la province cubaine de Guantánamo. Un avertissement de tempête tropicale a également été émis en Jamaïque.

Lors de son passage samedi à Sainte-Lucie, île située au sud de la Martinique, Tomas a fait 14 morts. Tomas, alors à l'état d'ouragan, avait frappé l'île avec des vents soufflant à 150 km/h.

- Avec Agence France-Presse et Associated Press

Source: Cyberpresse.ca

Et nous sommes seulement au debut Novembre...

Gluppp !

Finalement, y fait beau au Québec aujourd'hui !!

Oui si on se compare à l'Haïti!!!

J'espère que cet ouragan baisse en intensité et qu'il ne fasse plus de morts.

La NOAA prédit une saison des ouragans active
Simon Granger - rédacteur, MétéoMédia

19 mai 2011 — (12h15) La prochaine saison des ouragans sera plus active qu’à la normale dans le bassin Atlantique, selon les météorologues américains de la NOAA.


Dans son aperçu annuel de la saison, publié jeudi, le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), une division du National Weather Service américain, prévoit de 12 à 18 tempêtes nommées, dont 6 à 10 deviendront des ouragans. 3 à 6 d’entre eux pourraient être des ouragans majeurs, ce qui signifie qu’ils généreraient des vents soufflant à plus de 178 km/h (soit les catégories 3, 4 et 5 sur l'échelle de Saffir/Simpson. )

Les moyennes annuelles sont de 11 tempêtes nommées, six ouragans et deux ouragans majeurs.

La NOAA explique ces prévisions par l'intensité de l'activité tropicale depuis 1995 dans l'Atlantique, par des températures plus chaudes à la surface de l’océan, et par le phénomène de La Niña.

Plus tôt cette année, l’Université du Colorado avait elle aussi prédit une saison active.

La saison des ouragans s’étend de juin à novembre dans l’océan Atlantique.

Source: Meteomedia.com