illégalité à Cuba

Les
Etats-Unis encouragent l’illégalité
à Cuba


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]• Ricardo Alarcon, président de
l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire, a accusé
l’administration des Etats-Unis d’encourager
l’illégalité et l’indiscipline sociale à Cuba, par le
biais de la loi Helms Burton.
« Cuba est l’unique pays contre
lequel le pays le plus puissant de la planète s’acharne,
en organisant la corruption, les vices et la
désobéissance sociale », a souligné Alarcon au cours
d’un rassemblement, tenu au cinéma Astral, à l’occasion
de la célébration du 35^e anniversaire du
Ministère public de la République de Cuba et du Tribunal
suprême populaire.
Il a précisé que le socialisme
ne peut pas cohabiter avec ces immoralités qui, bien qu’elles
soient incomparables à celles qui prédominent dans le
monde, doivent être éradiquées parce qu’il en va de la
survie d’un projet qui remonte aux origines de la nation
cubaine.
Il a de nouveau dénoncé les
injustices commises pendant le procès des cinq Cubains
prisonniers aux Etats-Unis et qui ont été condamnés à
des peines excessives pour avoir surveillé des
organisations contre-révolutionnaires, basées dans le
sud de la Floride, avec la complaisance des autorités
nord-américaines.
Il a insisté sur les procédures
arbitraires qui ont émaillé le procès contre Antonio
Guerrero, Fernando Gonzalez, Gerardo Hernandez, Ramon
Labañino et René Gonzalez auxquels la cour d’Appel du XI
District a refusé en septembre dernier les demandes de
révision de leur procès.
Lors de cette assemblée, les
fondateurs de cette institution ont été honorés et tout
particulièrement, Manuel Urrutia Bernal, juge en poste à
La Havane, pour ses 50 ans dans la profession. Tous ont
reçu les félicitations de Ricardo Alarcon, Pedro Saez,
membre du Bureau politique et premier secrétaire du
Parti de la capitale, Maria Esther Reus, ministre de la
Justice, Juan Escalona, procureur général de la
République, et Ruben Remigio Ferro, président du
Tribunal suprême populaire.
Les juges et les procureurs
cubains célébraient ainsi la création, le 23 décembre
1973, du Ministère public de la République et du
Tribunal suprême populaire, coïncidant avec la date
anniversaire des 132 ans de la naissance du général en
chef de l’Armée de libération, le juriste Ignacio
Agramonte y Lyonaz. (PL) •

source:granma