Cours de cuisine thaïe sur une ferme bioPAUL SIMIERCHIANG MAÏ, Thaïlande | Une initiation à la cuisine thaïe représente avant tout une façon de s’immerger dans la vie quotidienne des gens du pays. On se retrouve tout d’abord en ville, dans un marché de fruits et légumes, puis, au terme d’un court trajet en train, on enfourche un vélo pour se rendre à travers jardins et vergers dans une ferme bio pour le cours proprement dit.
Dans un marché de produits alimentaires, nous nous sommes ainsi retrouvés ce jour-là au nombre de neuf participants, que des songthaews – caractéristiques taxis rouges de Chiang Maï, en fait des camionnettes à plateau recouvertes et munies de bancs latéraux – avaient été chargés d’aller chercher.
Le groupe se composait de deux couples originaires du Québec, d’un couple de Polonais, d’un couple d’Américains et d’une Hongroise vivant à Singapour.
AU MARCHÉ[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le cours commence dans un marché de Chiang Maimg Au marché, Nudjaree se présente comme étant à la fois notre guide et notre professeur de cuisine attitrée. C’est une jeune femme dotée d’un grand sens de l’humour et d’un rire communicatif. Elle a de plus un signe particulier : tous ses ongles sont peints aux couleurs de la feuille d’érable…
Passant d’un étal à l’autre, Nudjaree nous a amenés à identifier divers légumes ainsi que les différentes qualités de riz, dont on sait que la Thaïlande est un grand producteur.
Puis, toujours en songthaews, on a mis le cap sur la gare de Chiang Maï. En une vingtaine de minutes, le train nous a menés à Pasao, paisible localité rurale. Le reste du trajet s’est effectué à vélo sur un tranquille chemin, d’abord le long d’un canal, ensuite à travers jardins et vergers, où nous avons fait des haltes.
Une femme était en train de cueillir de la menthe qu’elle attachait en bouquets destinés aux marchés de la région. Dans une parcelle voisine, un homme s’activait à l’arrosage.
Nous avons atteint la ferme. Sous un simple hangar, les plans de travail étaient dressés, comprenant une vaste table pour les préparations et deux alignements de réchauds à gaz.
À LA FERMEAvant de commencer le cours, Nudjaree nous a conviés au jardin, le temps de cueillir de la citronnelle et d’autres herbes indispensables pour nos préparations.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, PAUL SIMIER
La préparation des rouleaux de printemps Pour que la mise en place finale puisse se faire dans les meilleurs délais, chacun des participants est invité à sélectionner pour son menu au total six éléments, soit un élément dans une liste de quatre ou cinq plats pour chacune des six catégories. On peut alors commencer. Pour chaque plat, Nudjaree fait la démonstration, aux novices en cuisine thaïe de répéter ensuite chacun de ses gestes. Pour certains d’entre nous, l’apprentissage nécessitant un certain doigté aura été la préparation des rouleaux de printemps, mais aussi l’utilisation du mortier pour la préparation du curry.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Chacun cuisine sa soupe thaïe Chaque fois que toutes les recettes étaient terminées dans une catégorie de plats, on passait à table pour la dégustation. Comme il est de coutume chez les Thaïlandais, les plats sont partagés par tous.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, PAUL SIMIER Avec l’attestation de participation au cours de cuisine vient un livre de recettes produit par l’école elle-même.
Le temps de quelques coups de pédale et nous étions de retour à la petite gare pour rentrer à Chiang Maï. Le même songthaews nous attendait pour nous ramener, chacun chez soi, à travers la vieille-ville.
REPÈRES Pour un séjour allant jusqu’à 30 jours, aucun visa n’est exigé pour entrer en Thaïlande par voie aérienne.
Pour me rendre en Thaïlande, j’ai choisi la voie de l’Est, en empruntant Swiss International Airlines jusqu’à Zurich, puis Thaï Airways.
La langue étrangère d’usage en Thaïlande est l’anglais.
Pour un dollar canadien, on obtient environ 30 bahts.
Le paiement par carte bancaire n’est guère répandu à Chiang Maï. Par contre les caisses bancaires automatiques sont nombreuses. Le coût par retrait est de 150 bahts, soit 5 $.
Dans la vieille-ville de Chiang Maï, on compte des centaines de maisons d’hôtes (guest houses) et d’auberges dont les prix sont très abordables.
À la Top Garden Boutique Guesthouse, exploitée par un Montréalais vivant à Chiang Maï depuis trois ans, le tarif le plus élevé parmi les 12 chambres est de 750 baths, soit environ 25 $. Info :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]La nourriture et le logement ne coûtent pas cher en Thaïlande, à condition, bien sûr, de s’écarter des grands hôtels internationaux.
Plusieurs écoles de cuisine thaïe sont installées à Chiang Maï, proposant des cours d’une demi-journée ou d’une journée. Certaines donnent leurs cours en ville ou à la campagne. La plupart des guest houses assurent la réservation des cours.
Smart Cook Thaï Cookery School propose un cours d’une journée dans une ferme bio en banlieue de Chiang Maï. Le cours coûte 1 000 baths, soit un peu plus de 30 $. Info :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Source:
Journal de Montréal