Des vacances un peu trop piquantes à leur goût

Des vacances un peu trop piquantes à leur goût
Anne-Marie Bercier (Collaboration spéciale)

DELSON - Des Montérégiens en voyage à Cayo Guillermo sont revenus avec plus qu’un coup de soleil. L’endroit était très beau, mais leur séjour a été terni par de multiples piqûres provoquées par des moustiques semblables à des brûlots.

Un couple de la région s’est marié sur l’île cubaine en novembre. Sur les 50 personnes présentes à la cérémonie, plus de 20 ont été affectées par les piqûres d’insectes. La majorité s’est soulagée à l’aide de crèmes et de pilules de cortisone prescrites par un médecin qu’ils ont dû consulter sur place, mais trois d’entre eux ont dû avoir recours à des injections. Ils ont été incapables de préciser le médicament injecté.

À ce mariage, tout le monde était indisposé par la grande quantité de moustiques malgré l’utilisation de répulsif à insectes et ce, autant de jour que de soir. Un des invités a été incapable d’assister à la cérémonie, car il souffrait trop. «Quand j’ai retiré ma robe, c’était épouvantable le nombre de piqûres que j’avais sur les jambes, raconte la mariée. On s’est demandé si c’était la période après les ouragans qui était problématique», dit-elle.

Pas juste en novembre

Marcel Savoie et sa femme Danielle Couture-Savoie de Saint-Constant ont séjourné à Cayo Guillermo à la fin janvier, mais à un hôtel différent. Ils ont aussi été affectés par ce problème. Il en était de même pour tous les autres touristes qu’ils rencontraient . «Tu regardais les gens sur la plage ou à la piscine et tu voyais leurs nombreuses piqûres. Même dans l’avion en revenant! Certains voulaient faire des plaintes pour se faire rembourser», raconte M. Savoie.

Sa conjointe n’a porté une robe d’été qu’un seul soir, mais a regretté son geste. «Cela faisait tellement mal que j’étais rendue terrorisée par les insectes. On avait à peine le temps de les voir. Ils me piquaient dehors et même dans la chambre. Ils étaient partout!» , ajoute celle qui a dormi toute habillée par la suite.

Après trois ou quatre jours de démangeaisons douloureuses provoquant des saignements, le couple est allé voir un médecin pour se faire prescrire également une crème et des pilules pour stopper l’inflammation. «Cela m’a coûté près de cent 100 $ pour voir un médecin là-bas et acheter les médicaments», dit Mme Couture-Savoie.

Comme plusieurs, le couple pensait initialement avoir affaire à des punaises de lits, mais ils ont fini par voir les coupables à l’œuvre. «Ils étaient très petits. On avait du mal à les voir. C’étaient comme des brûlots. Ils étaient vite en plus», dit M. Savoie.

De retour en sol québécois, le couple Couture-Savoie a eu besoin de cinq jours pour que les démangeaisons cessent. Quand aux mariés, cela a nécessité près de trois semaines de traitements.

L’Office du tourisme de Cuba à Montréal a répondu que la présence de moustiques n’est pas inhabituelle à Cayo Guillermo et qu’une lutte constante (fumigation) est effectuée. On s’est dit surpris des deux cas relatés par le Journal.

Source: Le Reflet

Ces moustiques ont ce que les Cubains appellent des "jejenes". C'est courant et pas nouveau du tout. Il y en a dans tous les Cayos de Cuba. Pas de quoi se faire rembourser une voyage!!! Faut juste bien s'informer avant le voyage!!!!

certaines peaux les attirent plus aussi ! maintenant on peut aussi acheter des bracelets à la citronnelle 24 h/24 ça marche assez bien

Anastasia

Ah ça ne rigole pas, hein...

Si c'est bien cette bébête (je ne suis pas sûr), j'ai trouvé ça:

Citation :

Jejen

Ce petit moucheron, appelé aussi puripuri, est très vorace. Il ne manifeste sa présence que dans la journée. On ne sent généralement que très faiblement sa piqûre, mais les démangeaisons qui suivront peuvent être redoutables. On ne le trouve que dans quelques régions, et notamment en Grande Savane, prés de certains points d'eaux. Les produits répulsifs que vous utilisez pour les moustiques sont inefficaces contre eux. Pour vous protéger des agressions: achetez (au Venezuela) de l'huile pour bébé, de marque Jonshon par ex., en épicerie ou pharmacie, ainsi que des ampoules injectables de vitamines B ( en pharmacie, mélange qui doit être du style B1, B6, B11 ou à peu prés, demandez ampollas de vitamina B). Mélangez le tout dans le flacon d'huile (le produit rose reste en suspension en surface de l'huile, mélanger avant usage), et gardez le à portée de main pendant tout votre séjour en Grande Savane. Passez en sur votre peau dés que vous soupçonnez l'existence de ces petites bêtes.

Source: Elvenezuela

Avec un bon anti-moustiques, c'est moins pire. J'ai connu durant plusieurs séjours à Cayo Largo et en utilisant la crème Watkins qu'on a ici, c'est très bien. Ils étaient présents au lever et coucher du soleil surtout. La vitamine B prise aussi pendant 2 semaines avant le départ et durant le séjour assure aussi une protection.