Les bagages à main en sécurité aux points de fouille ?

Les bagages à main en sécurité aux points de fouille ?
Michel Thibault - Le Soleil de Châteauguay


Les effets personnels des voyageurs sont-ils en sécurité au point de fouille de l'aéroport Montréal-Trudeau ? Une résidante de Châteauguay en doute. L'Agence canadienne de sécurité dans les transports aériens assure que oui.

En route vers Cuba, le 7 janvier dernier, Julie Lavoisier * a traversé l'un de ces points de fouille en compagnie du journaliste du Soleil auteur de ces lignes. Comme il se doit, elle a déposé son bagage à main sur un convoyeur à rouleaux traversant un appareil à rayons X puis s'est présentée dans un portique détecteur de métal. Ding ! Ding ! Ding ! Une alarme a retenti. Un agent de contrôle a invité la dame à avancer et étendre les bras pour scanner son corps manuellement. De sa position, elle ne pouvait voir son sac parvenu au bout du convoyeur. Le journaliste qui la suivait a constaté qu'aucun agent ne guettait ces effets personnels. Il avait l'impression qu'il pouvait fouiller dans le sac sans être inquiété.

«Non je ne sentais pas mon sac en sécurité pendant qu'ils me fouillaient. J'étais de dos», a commenté Mme Lavoisier. Elle a soutenu que ce n'était pas la première fois. «Je me fais régulièrement intercepter parce que le détecteur de métal sonne à mon passage. Chaque fois, je suis inquiète pour mon bagage à main. Un moment donné, mon passeport et ma carte d'embarquement étaient dedans. J'avais peur de me faire voler et je l'ai dit à l'agente. Il a fallu que j'insiste pour qu'elle le guette enfin.»

Puissantes caméras de surveillance

Les agents de contrôle doivent surveiller les biens des passagers, confirme Mathieu Laroque, porte-parole de l'Agence canadienne de sécurité dans le transport aérien (ACSTSA). «Ils ont la responsabilité que les gens repartent avec tous leurs effets.»

Toutefois, admet-il, il arrive que des passagers prennent sur le convoyeur des objets qui ne leur appartiennent pas «par mégarde ou de façon mal intentionnée» sans être vus par les agents. Des caméras de surveillance haute définition couvrant «tous les angles du poste de fouille» veillent cependant au grain. Grâce à elles, la semaine dernière, une montre qui avait été portée disparue a été retrouvée en 15 minutes, dit M. Larocque. Dès qu'un passager se rend compte qu'un objet manque à l'appel il n'a qu'à avertir un agent. Les bandes vidéo pertinentes sont alors immédiatement scrutées pour retracer l'article manquant. Puisque l'identité de toute personne présente dans le point de fouille est connue grâce à son passeport, il est facile d'identifier quiconque s'empare du bien d'autrui par inattention ou sciemment. «Je n'ai pas de souvenir d'un cas où l'on n'aurait pas retrouvé un bien disparu», soutient le porte-parole.

Dans l'éventualité où un touriste ne constaterait l'absence d'un bien qu'à son arrivée à destination, il peut toujours contacter l'ACSTA. Les bandes vidéo des postes de fouille sont gardées 30 jours.

*Nom fictif employé à la demande de la citoyenne

Source: MontérégieWeb

Moi aussi, je n'aime pas laisser mon sac à main tout ouvert sur le convoyeur, passeport et autres document sans avoir un oeil dessus.

Moi je garde toujours mon passeport à la main. Puisque je viens tout juste de le montrer je le garde à la main plutôt que de le remettre dans mon sac à main. Pour le reste cependant je n'aime pas trop les avoir hors vue!!!