Nicole C Administratrice
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| Sujet: Que faire contre le mal des transports? Ven 31 Oct 2008 - 22:18 | |
| Que faire contre le mal des transports? France Lécuyer, infirmière et psychothérapeute – Le Lundi
Voyager en bateau, en avion ou en voiture peut déclencher une série de malaises. Il existe cependant plusieurs moyens faciles de les prévenir, ainsi que des traitements pour les guérir. Le mal des transports est notamment caractérisé par une nausée prononcée ressentie au cours d’un déplacement à bord d’un moyen de transport sur terre, sur l’eau ou dans les airs. Ainsi, plusieurs personnes souffrent d’étourdissements, de nausées et de vomissements provoqués par le mouvement du véhicule. Pour les aider à faire disparaître ces symptômes, il existe des solutions comme les médicaments, la thérapie cognitivo-comportementale et l’application de mesures simples.
L’origine du problème Aussi appelé mal de mer, mal de l’air, cinétose ou naupathie, le mal des transports est une réaction normale de l’organisme. Celle-ci se produit lorsque le corps est en mouvement, et que les informations visuelles et celles qui parviennent à l’oreille interne entrent en conflit. Elle peut également être déclenchée lorsque le mouvement diffère de ce que le corps a déjà connu, en l’absence du mouvement attendu, ou lorsqu’on regarde un écran très grand tout en restant immobile.
Le bateau est le moyen de transport le plus susceptible d’occasionner un mal des transports. L’avion, la voiture et le train peuvent aussi le provoquer. Lorsqu’on voyage à bord d’un de ces moyens de locomotion, l’oreille interne capte les accélérations et les virages, tandis que ce qu’on voit est parfois mobile (observation du paysage) ou parfois fixe (lecture d’une carte routière). L’équilibre qui permet de situer le corps dans l’espace dépend de la vision et de l’oreille interne, mais également de la perception que l’on a de ses propres mouvements. Cette dernière, appelée proprioception, est guidée par les muscles et les points d’appui. Lorsque les récepteurs (visuels, vestibulaires et propriocepteurs) n’interprètent pas les mouvements du corps de la même façon, on peut souffrir du mal des transports.
Les symptômes Les symptômes varient en fonction de l’intensité des stimuli et de la sensibilité de l’individu. Un inconfort ressenti dans la partie supérieure de l’abdomen suivi de nausée et d’un malaise croissant constituent habituellement le premier symptôme. Une pâleur du visage et une transpiration excessive apparaissent en même temps. Ensuite, la situation évolue rapidement: salivation accrue, sensation de chaleur, étourdissements, dépression, apathie, puis vomissements. D’autres maux s’observent fréquemment, mais ils sont plus variables: éructation et flatulence, hyperventilation, céphalée, sensation d’oppression au niveau du front, bourdonnement, somnolence, léthargie, etc.
En général, le corps s’adapte à la situation dans les deux ou trois jours qui suivent le voyage. Cependant, dans 5 % des cas, le corps ne s’adapte pas, et les symptômes persistent.
Le mal des transports, qui touche rarement les enfants de moins de 2 ans, semble plus répandu chez les enfants de 3 à 12 ans, mais il diminue graduellement avec l’âge. Par ailleurs, les personnes ayant pratiqué des activités sportives qui sollicitent davantage l’équilibre corporel avant l’âge de 18 ans, comme le judo et le trampoline, notamment, seraient moins sujettes au mal des transports.
LES SOLUTIONS
Pour prévenir le mal des transports, il existe plusieurs solutions:
LES MÉDICAMENTS
La plupart d’entre eux causent des effets secondaires, les plus fréquents étant une somnolence et une sécheresse buccale. Les médicaments offerts au Canada sont: :
L’amphétamine (Dexedrine®). Dose orale: 5-10 mg. Délai d’action: une à deux heures. L’usage est contre-indiqué pour les femmes enceintes et les enfants de moins de trois ans. Effets secondaires: agitation, volubilité.
La cyclizine. Vendue au Canada en préparation pour injection intramusculaire seulement (Marzine®). L’usage est contre-indiqué pour les femmes enceintes, mais indiqué pour les enfants.
Le dimenhydrinate (Gravol®). Dose orale: 50-100 mg. Délai d’action: une à deux heures. L’usage est contre-indiqué pour les femmes enceintes et les enfants de moins de deux ans. Il existe aussi sous forme de suppositoires.
La méclizine (Bonamine®). Dose orale: 25-50 mg. Délai d’action: deux heures. Usage contre-indiqué pour les femmes enceintes, mais indiqué pour les enfants.
La prométhazine (Phenergan®, Histantil®). Dose orale: 25 mg. Délai d’action: une heure et demie à deux heures. L’usage est indiqué pour les femmes enceintes, mais contreindiqué pour les enfants de moins de deux ans. La prométhazine en injection intramusculaire (de 25 à 50 mg) semble être le remède le plus efficace lorsque les symptômes d’un mal des transports sévère sont en train de se manifester.
La scopolamine, sous forme de timbres transdermiques (Transderm-V®). Délai d’action: huit heures. L’usage est contreindiqué pour les femmes enceintes et les enfants.
Aucune de ces substances n’est efficace pour tout le monde et dans toutes les circonstances. Si on s’aperçoit que le médicament absorbé n’agit pas ou qu’on ne le tolère pas, on doit en essayer un autre. Cependant, une fois que les vomissements ont commencé, aucun traitement oral n’est susceptible de fonctionner.
LA THÉRAPIE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE
Elle apporte les meilleurs résultats. Elle aide à prévenir les symptômes grâce à un processus d’apprentissage.
Source: Canoe.ca | |
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Nicole C Administratrice
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| Sujet: Re: Que faire contre le mal des transports? Ven 31 Oct 2008 - 22:20 | |
| Mal des transport: 12 conseils pour prévenir son apparition France Lécuyer, infirmière et psychothérapeute – Le Lundi
1. Choisir adéquatement sa place en vous assoyant au milieu de l’avion ou du bateau, là où le mouvement est minimal. Dans une voiture, s’asseoir de préférence à l’avant, à côté du chauffeur. Limiter les mouvements de la tête et du corps.
2. Limiter l’activité visuelle en fixant le regard sur l’horizon ou tout autre objet stable à l’extérieur du véhicule. On doit donc éviter de fixer quelque chose qui bouge ou de lire. À l’intérieur ou dans une cabine sans fenêtre, il vaut mieux garder les yeux fermés.
3. Éviter la chaleur soit en gardant le véhicule bien aéré, soit en voyageant en fin de journée.
4. Réduire l’importance du mouvement en évitant les accélérations et les freinages brusques, les virages, etc.
5. Se distraire en prenant le volant ou la barre, ou s’occuper l’esprit.
6. Réduire la quantité d’aliments ingérés en une fois en consommant souvent de petites portions.
7. Voyager de préférence en deuxième partie de journée, le mal des transports étant plus fréquent le matin que l’après-midi.
8. S’abstenir de boire de l’alcool, du café et des boissons gazeuses.
9. Faire des arrêts fréquents.
10. Éviter les parfums d’ambiance et les odeurs de tabac ou de cuisine.
11. Maintenir une respiration régulière autant que possible.
12. Écouter de la musique.
Source: Canoe.ca | |
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Nancyf Animatrice
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| Sujet: Re: Que faire contre le mal des transports? Sam 1 Nov 2008 - 14:22 | |
| Pour moi il est impossible de lire en voiture j'ai la nausée | |
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