Douceur de vivre sur l’île aux belles eaux

Douceur de vivre sur l’île aux belles eaux
Extraits du Guide de voyage Ulysse Guadeloupe, par Pascale Couture

La Guadeloupe fait rêver. Ses charmes puisent leur source en un fin amalgame de traditions françaises et créoles: les tourments d’amour et la «glace coco» se rencontrent tout autant que la langouste en salade et la bière d’Alsace, alors que les terrasses s’ouvrent sur des flots miroitants, parfois agrémentés par la barque colorée d’un pêcheur. Kaléidoscope de couleurs et de parfums, elle est l’expression idyllique de la douceur de vivre et de la beauté.

SURVOL GÉOGRAPHIQUE

La Guadeloupe (département d’outre-mer ou DOM) englobe une pléiade d'îles: Grande-Terre, Basse-Terre, Marie-Galante, La Désirade et les Saintes. De la côte escarpée de la Pointe de la Grande Vigie aux belles plages de sable du sud de Grande-Terre et de Marie-Galante, en passant par la forêt luxuriante du massif de la Soufrière et les récifs de corail au large de Deshaies, sans oublier les charmants villages créoles dispersés aux quatre vents, La Guadeloupe a tout pour combler les visiteurs en quête de soleil, de repos et d'un peu de dépaysement.

UN PEU D’HISTOIRE

Surnommée «l’île aux belles eaux» par les Amérindiens qui l’habitaient jadis, la Guadeloupe profite de plusieurs ruisseaux d'eau douce, qui ont été essentiels à l’établissement des premiers habitants et des colons français. Ces petites rivières qui, par endroits, débouchent en d'impressionnantes chutes ont en outre permis aux colons de s’adonner à l’agriculture, notamment à la culture de la canne à sucre.

D'abord formée des Indiens caraïbes, qui ont été expulsés des îles, la population guadeloupéenne est le résultat d'un lent processus de métissage entre Français et Africains. Ces arrivants emportaient avec eux leurs coutumes et leurs traditions, et leur rencontre a permis l'émergence d'une culture créole qu'on découvre avec ravissement.

Grande-Terre
Grande-Terre se présente comme un vaste plateau calcaire peu accidenté de 566 km2. Ponctuée de mornes et de champs de canne à sucre qui semblent s'allonger à l'infini, elle possède un visage champêtre. La fertilité de ces terres a longtemps constitué la seule richesse de la Guadeloupe, mais on lui connaît aujourd'hui un autre trésor inestimable, soit les longs croissants de sable doré qui bordent la côte sud de l'île. Des plages si belles qu'elles attirent sans relâche les visiteurs fréquentant les stations balnéaires de Gosier, Sainte-Anne et Saint-François. On y retrouve également Pointe-à-Pitre, qui constitue le cœur économique et industriel de l'île. La ville se compose de bâtiments modernes, de belles maisons et d'artères animées, notamment autour de la rade.

Basse-Terre
En repérant Basse-Terre à l'horizon, on aperçoit une longue chaîne de montagnes dont la cime semble perpétuellement cachée par les nuages, un spectacle bien différent des paysages relativement peu accidentés de Grande-Terre. Ce massif est dominé par un volcan, La Soufrière, qui culmine à 1 467 m et dont les flancs sont marqués par deux types de végétation. La majeure partie de cette île est protégée par le parc national de la Guadeloupe. Riche d'une nature d'une exceptionnelle beauté, il est sillonné par une foule de sentiers, balisés pour la plupart, qui mènent les visiteurs au cœur de cette végétation luxuriante révélant des paysages magnifiques.

Les Saintes
Les Saintes regroupe en fait plusieurs minuscules îlots ressemblant à de gros rochers où de petits hameaux se sont accrochés. C'est la nature merveilleuse des Saintes qui constitue sans contredit son plus bel attrait: sentiers de randonnée, plages de sable doré, mornes d'où l'on contemple le fabuleux spectacle de la mer...

Marie-Galante
Marie-Galante, la plus grande des dépendances guadeloupéennes, est composée d'un vaste plateau calcaire où l'on cultive la canne à sucre. Ces champs de canne dominent d'ailleurs encore l'horizon, partout dans l'île règne la sérénité, et il n'est pas rare de croiser sur les routes un char à bœufs. Le charme de cette île tient à ces belles scènes champêtres qui dépaysent doucement le voyageur.

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La Désirade
La Désirade est en fait une longue bande de rochers dont les terres arides sont peu propices à l'agriculture; une faible population s'y est installée. La côte sud, longue de 11 km, est ponctuée de belles plages de sable, souvent presque désertes.

Un paradis du plein air
Quelques 50 plages de sable, parfois blanc, parfois noir, où se prélasser au soleil; les eaux turquoise de la mer des Caraïbes ou de l'océan Atlantique où nager allègrement; diverses activités nautiques à pratiquer en tout temps: voilà ce qu’ont à offrir les îles de Guadeloupe.

Mais, outre ses multiples plages, ses vrombissantes chutes et ses ruisseaux d'eau claire, la Guadeloupe possède un impressionnant massif montagneux, dont le point culminant, la Soufrière, atteint 1 467 m. Une vaste portion de ce massif fut protégée en 1989 grâce à la création du parc national de la Guadeloupe qui recouvre pas moins de 17 300 ha de territoire (incluant 3 700 ha de réserve marine). Ce parc compte un grand nombre de sentiers de randonnée pédestre accessibles aux marcheurs de tous niveaux.

D'une richesse sans pareille, le parc national de la Guadeloupe a été classé Réserve de la biosphère mondiale par l'UNESCO. Source inépuisable de découvertes, tant pour l'amateur de beaux sentiers que pour l'ornithologue, il mérite certainement une visite.

L'île dispose de belles petites routes paisibles que vous pourrez agréablement parcourir à vélo. Sur les nationales, les voitures roulent vite et les voies cyclables sont presque totalement inexistantes, aussi est-il préférable de les éviter. Il faut tout de même savoir que, somme toute, les Guadeloupéens se déplacent peu à vélo. Les nombreuses côtes de l'île, particulièrement à Basse-Terre, y sont sans doute pour quelque chose; le scooter est décidément plus populaire. Si vous prévoyez faire de longs déplacements à bicyclette, emportez les outils qui pourraient vous être nécessaires, les centres de réparation de vélos étant peu nombreux dans l'île.



Climat
La température moyenne en Guadeloupe est de 25◦C. La chaleur n'y est jamais excessive, puisque des brises régulières, les alizés, venant de l'est et du nord-est, rafraîchissent les journées.

On distingue néanmoins deux saisons en Guadeloupe, soit la saison sèche ou «carême», qui s'étend de novembre à avril, et la saison des pluies, aussi connue sous le nom d'«hivernage», qui va de mai à octobre. La saison sèche est la plus agréable, car la chaleur y est moins étouffante, les pluies plus rares et l'humidité réduite. À cette époque, on enregistre des températures moyennes de 24◦C le jour et de 19◦C la nuit. On peut tout de même voyager durant la saison des pluies, puisque les averses, bien qu'abondantes, sont souvent brèves. Durant cette saison, il faut s’attendre à des températures moyennes de 27◦C le jour et de 22◦C la nuit. C'est du mois d'août au mois d'octobre que les averses sont les plus fréquentes, et c'est aussi durant cette période de l'année que la plupart des cyclones surviennent. Le nombre d'heures d'ensoleillement demeure à peu près le même tout au long de l'année.

Source: Canoe.ca

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