Quels quartiers de Rome pour l’animation nocturne?André Désiront, collaboration spécialeQ : Mon copain et moi partons pour neuf jours à Rome. Que nous conseillez-vous pour éviter les interminables files pour les grandes attractions. Quels conseils donneriez-vous à un couple dans la vingtaine en matière de sorties nocturnes et quels beaux coins y a-t-il à découvrir dans les environs? Quelle autre grande ville italienne pourrions-nous visiter dans le cadre d’une journée d’excursion?
R : Je ne m’attarderai donc pas à vous proposer un programme de visites des sites classiques de la ville. À cet égard, je vous réfèrerais à un programme de cinq jours que j’ai publié en août 2011 et que vous pourrez consulter en activant le lien
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Pour ne pas faire la file devant les musées et les sites incontournables (le Colisée, le Forum, etc…), je vous conseille d’acheter la Roma Pass (
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Elle coûte 30 euros, est valable trois jours et vous donne un accès illimité au métro et aux autobus. Elle ne vous permet d’entrer gratuitement (et sans faire la file) que dans deux musées (tarif réduit dans 40 autres), mais si vous ciblez bien ceux qui vous intéressent, vous pourrez acheter les billets en ligne à l’avance sur le site
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Même recommandation pour les sites du Vatican qui ne sont pas inclus dans la Roma Pass. Enfin, si vous ne comptez visiter qu’un musée de peinture et de sculpture, choisissez la Villa Borghese, qui se trouve au centre d’un superbe parc.
En ce qui concerne les sorties, l’animation nocturne est particulièrement vibrante dans trois quartiers où le touriste moyen ne met guère les pieds. Les deux premiers, à l’Est du centre historique, sont voisins de l’Université de Rome et donc fréquentés par une clientèle jeune. Ce sont le quartier du Pigneto, où on trouve une grande concentration de bars et de bistros sur la via del Pigneto, et le quartier de San Lorenzo, autour de la piazza dell’Immacolata. Ces deux quartiers voisins ressemblent, par l’esprit et la mixité sociale, au Plateau Mont-Royal montréalais.
Le troisième est le quartier du Testaccio, au sud du centre, et particulièrement la via Di Monte Testaccio et les rues qui relient la via Galvani au Tibre. Naturellement, vous trouverez également beaucoup de bars dans le centre historique, notamment autour de la Piazza Navonna et dans le quartier Monti. Mais ils sont fréquentés par une clientèle plus âgée.
Quelques adresses pour boire un verre : le Cargo, via del Pigneto, The Drunken Ship (un pub), piazza Campo dei Fiori, Al Vino Al Vino (un bar à vin), via del Serpenti, dans le quartier Monti. Pour écouter de la musique et danser : le Charity Café, via Panisperna, dans le Quirinal, Elefunk Club, près de la piazza Navonna, la Saponeria (avec DJ) et son voisin, le Rashomon Club, entre le Testaccio et Ostie.
Quant à sortir de la ville, je vous recommande Ostie, le port de Rome au bord de la mer, pour les ruines d’Ostia Antica (accessibles par métro – station EUR-Magliana, puis par bus) et pour une après-midi de plage au Lido di Ostia ou, mieux, sur la plage voisine de Capocotta. Autre recommandation : Tivoli, à 30 kilomètres. On y visite la villa Adriana, fastueuse résidence «de campagne» de l’empereur Hadrien, et la Villa d’Este, superbe palais construit par le fils de la célèbre Lucrèce Borgia. Mais la ville elle-même est charmante. Tout comme Palestrina, une cité médiévale située sur les hauteurs à 37 kilomètres de Rome.
Et si vous voulez aller passer un jour ou deux dans une autre grande ville, Florence (à 275 kms) ou encore Naples (à 220 kms) sont des options valables.
Vous pourrez trouver d’autres suggestions dans deux articles parus récemment dans La Presse : 48H à Rome, de Marie-Claude Lortie (10 juin 2012) et Flâner à Rome, d’André Lebel (22 août 2011). Vous les trouverez aisément en inscrivant «Italie» dans la case «Recherche» du site
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Source:
La Presse