Un programme pour l’Équateur et les GalapagosAndré Désiront, collaboration spécialeQ : Mon mari, mon fils de 31 ans et moi planifions un voyage en Équateur en novembre. Nous utiliserons les transports collectifs. Nous désirons voir l’Amazonie, la côte pacifique, la Sierra et les Galapagos. Nous aimerions demeurer quelques jours dans une communauté indigène. Pour ce qui est des Galapagos, existe-t-il des alternatives aux croisières traditionnelles, qui sont onéreuses?
R : Outre les Galapagos, qui sont une destination en soi, les incontournable d’un voyage en Équateur sont Quito, la capitale, Guayaquil, la métropole, la ville coloniale de Cuenca, la Sierra, le volcan Cotopaxi et l’Amazonie. Sur la côte Pacifique, c’est la région de Puerto Lopez qui présente le plus d’intérêt, notamment pour le parc national de Machalilla et son satellite, l’île de la Plata. Tous ces endroits sont facilement accessibles en bus de Quito. Il existe une catégorie de bus un peu plus chers et plus confortable, les «ejecutivos».
Après la Sierra (2 heures de route), il faudra revenir à Quito pour repartir vers l’Amazonie (comptez quatre à cinq heures de route pour Tena), puis vers le Cotopaxi. Le reste de l’itinéraire peut s’effectuer dans le sens des aiguilles d’une montre depuis Quito, avec des étapes dans le parc du Cotopaxi, à Cuenca, Guayaquil et Puerto Lopez.
Dans la Sierra, il faudra bien sûr séjourner à Otavalo, dont le marché du samedi est un des plus célèbre d’Amérique du Sud, notamment parce que toute la communauté autochtone s’y donne rendez-vous. Des séjours dans les villages Otavalo situés à proximité sont organisés par l’agence autochtone Runa Tupari (
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Les villes voisines de Cotacachi et d’Ibarra méritent une incursion. La région offre plusieurs possibilités de randonnée, notamment sur les flancs des volcans Imbabura et Cotacachi.
Quant au parc national du Cotopaxi, qui est, avec ses 5897 mètres, le plus haut volcan en activité du monde, on n’y entre qu’escorté par un guide. Dans ce cas, je recommande d’y aller dans le cadre d’une excursion vendue au départ de Latacunga, ville voisine du parc. Alternative : l’autre grand volcan, le Chimborazo, qui est aussi le plus haut sommet du pays est situé près de Riobamba, à 90 kms de Quito. De cette ville, on peut rejoindre le premier refuge (à 4800 mètres) en taxi et se balader dans les environs sans guide.
Plusieurs localités, accessibles en bus depuis Quito ou Cuenca, servent de «porte d’entrée» à des incursions dans la forêt amazonienne : Tena, Puyo, Coca, Macas ou Puerto Misahualli. De cette dernière localité, il est facile de se joindre à une excursion qui vous fera descendre le Rio Napo (un affluent de l’Amazone) en pirogue jusqu’à proximité de villages autochtones. Un regroupement de communautés organise des séjours dans des villages des rives du Napo au départ de Tena, (voir le site
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Par contre, si vous voulez séjourner au sein d’une communauté jivaro, ces anciens réducteurs de têtes (mais les traditions se perdent!), c’est par Macas, beaucoup plus proche de Cuenca, qu’il faudra aborder l’Amazonie.
Le meilleur moyen de découvrir la faune et la flore des Galapagos, que l’on rejoint en avion depuis Guayaquil, est de prendre une croisière au départ de Puerto Ayora, sur l’île de Santa Cruz, notamment parce qu’on bénéficie ainsi des services d’un guide, obligatoire pour visiter les sites du parc national. Pour une croisière de huit jours, qui permet d’explorer neuf ou 10 îles de l’archipel, les tarifs plafonnent à 6000 $ par personne (sur un navire de luxe) et ne plongent guère en bas de 1200 $ (sur un navire «budget»).
On peut toujours se débrouiller individuellement en prenant des excursions de la journée ou de la demi-journée. Elles partent des trois îles principales (Santa Cruz, San Cristobal et Isabela) reliées entre elles par un bateau rapide (30 $ par traversée). Et chacune coûte entre 50 $ et 100 $ par personne. Comme il resterait à défrayer l’hébergement et les repas, cette formule ne constitue pas nécessairement une économie appréciable.
Source:
Cyberpresse.ca