Comme un chez-soi à Chiang MaiPAUL SIMIER[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, PAUL SIMIER
Le Log Home Boutique : comme un chalet en pleine ville CHIANG MAI, Thaïlande – La vieille ville forme un carré presque parfait que délimitait jadis une muraille doublée de douves. Des vestiges des portes et des fortifications subsistent et le canal ceint toujours la ville. C’est à l’intérieur de cette cité que j’ai choisi mon chez-moi dans cette paisible cité du nord du pays.
Arrivé à Chiang Mai pour un séjour de quelques semaines, j’ai redécouvert la ville une dizaine d’années après mon dernier passage dont j’avais gardé le souvenir (comme tout touriste en circuit) avant tout des grands hôtels et des visites dites « incontournables ».
DIFFÉRENTCette fois, tout est différent.
Un bref trajet en tuk-tuk – type de scooter à trois roues transformé en mini-taxi - depuis l’aéroport, et nous voilà sur Ratchapakinai Road, l’une des rues qui traverse la vieille ville de part en part. C’est là, non loin de la Chiang Mai Gate, que se situe mon « village » au cœur de la vieille ville.
En guise de résidence, j’ai jeté mon dévolu sur le Log Home Boutique, un petit complexe de chalets (en bois importé du Canada). Les chambres bordent une agréable piscine. Le terrain est agrémenté d’arbres, des palmiers, des bambous et un frangipanier exubérant avec ses éclatantes fleurs roses. Chaque matin, des bâtonnets d’encens et de nouvelles offrandes apparaissent sur l’autel bouddhiste familial élevé au milieu des fleurs à l’entrée de l’auberge, si particulier que les flâneurs s’arrêtent pour le photographier.
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L’autel familial à l’entrée de ma maison d’hôtes. LA VRAIE VIEAu contraire de bien des artères de la vieille ville de Chiang Mai, où tous les immeubles ont acquis une vocation touristique, avec boutiques au rez-de-chaussée et « guest house » aux étages, la section de Ratchapakinai Road où je réside conserve, malgré la présence de quelques hôtels-boutiques haut de gamme, une vraie vie thaïe.
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Le plus ancien temple de Chiang Mai Un atelier de ferronnerie avoisine un restaurant, un garage est installé au fond d’une cour, des cantines traditionnelles alternent avec les restos pour touristes.
Les salons de massage thaïlandais sont nombreux, comme partout à travers la ville. Un massage professionnel d’une heure ne coûte que l’équivalent de 6 $, service que je me suis empressé de m’offrir dès l’arrivée. Dans l’une des buanderies du quartier, on peut se faire laver et repasser trois kilos de linge pour l’équivalent de 4 $. Inutile donc de voyager avec de volumineux bagages.
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Le massage thaï est proposé partout, y compris dans la rue. De nombreux commerces proposent en location des vélos, des motos, des scooters. Aussi, nombreux sont les touristes qui circulent en utilisant l’un ou l’autre de ces moyens de locomotion dans une ville où les coups de klaxon sont une exception et où tous les usagers, malgré le nombre restreint de feux de circulation, se montrent toujours respectueux d’autrui.
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Chiang Mai compte des centaines de temples. BOHÈMECe qui attire les voyageurs dans ce quartier, ce sont les nombreuses maisons d’hôtes au caractère plutôt bohème. La plupart des chambres sont à petit prix. Le service très cordial. Ces mêmes maisons offrent parallèlement des services d’agence de voyages, en proposant des conseils et des réservations pour les multiples excursions, randonnées et activités offertes dans les environs.
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Le quartier où je réside a un côté bohème très marqué. Les chiens, très aimés par les Thaïs, sont nombreux dans mon quartier. Il en existe de deux types. La plupart, de magnifiques bâtards, flânent librement sur les trottoirs et même sur la chaussée. Les voisins les connaissent par leur nom et s’en occupent. Il y a aussi les chiens de maison, généralement de petite race, que l’on bichonne, surveille de très près, confinés qu’ils sont à l’espace de la maison. Malgré tout, la ville demeure toujours bien propre.
Source:
Le Journal de Montréal