Les Islas de Bahía: paradis des plongeurs Extraits du Guide de voyage Ulysse Honduras, par Éric HamovitchImaginez un instant un petit archipel des Caraïbes offrant de fabuleuses occasions de plongée, de belles plages sablonneuses, une luxuriante végétation de montagne, un vaste choix d’hôtels et de restaurants, et le tout, miracle d’entre les miracles, à des prix modérés!
C’est là une description qui convient parfaitement aux Islas de la Bahía, qui baignent dans l’atmosphère des Caraïbes et qui permettent des plongées parmi les plus spectaculaires du monde à des prix nettement inférieurs à ceux que vous réservent les autres destinations de ce coin du globe. Il va sans dire que vous pouvez toujours dépenser une fortune dans certains des complexes d’hébergement luxueux de Roatán ou de Guanaja, mais il n’en existe pas moins ici une foule d’établissements moins coûteux, sans compter que même les tarifs de certains des hôtels plus huppés se comparent avantageusement à leurs homologues des autres îles de la mer des Caraïbes.
ATTRAITSRoatánRoatán, la plus grande des Islas de la Bahía, présente également la plus grande variété d’attraits. La ville de Coxen Hole, sur la côte méridionale de l’île en direction ouest, est l’endroit où la plupart des visiteurs découvrent un premier aperçu de Roatán. Il s’agit du principal centre de commerce, où l’on peut changer de l’argent, faire son épicerie, acheter ses billets de traversier ou d’avion, renouveler ses documents d’immigration et s’acquitter de diverses autres tâches pratiques. La Bay Islands Conservation Authority y a ses bureaux, à l’intérieur de l’édifice Cooper, et diffuse des cartes, des brochures, et des renseignements d’un intérêt particulier à l’intention des naturalistes.
La ville elle-même ne présente que peu d’intérêt, bien qu’il vaille la peine de faire une balade dans la rue principale et autour du marché public, que deux rues séparent de celle-ci.
Plusieurs villages s’étendent à l’est, entre autres French Harbour Oak Ridge, qui abritent la majeure partie de la flottille de pêche de Roatán, mais aussi des complexes balnéaires. Oak Ridge, qui s’imprègne d’une atmosphère toute caribéenne et possède un port où s’affairent de petits bateaux de pêche et de passagers, s’impose sans doute comme le plus pittoresque des villages de Roatán. Tout près, du côté nord de l’île, se trouve le village garifuna de Punta Gorda, qui a durement été frappé par l’ouragan Mitch en 1998; ses maisons et autres structures s’alignent en une étroite bande le long de la plage, suivant la tradition garifuna. À l’est de ce village, l’île demeure très peu peuplée.
GuanajaLes principaux attraits de la région sont les récifs et les plages qui entourent l’île principale et la petite ville de Bonacca, surnommée (peut-être à outrance) la «Venise des Caraïbes». Il est vrai qu’elle repose sur une petite île séparée des autres et qu’elle est sillonnée de canaux, mais la ressemblance s’arrête là. Bonacca se révèle en effet on ne peut plus antillaise avec ses habitations à clins de bois et son atmosphère franchement maritime. L’absence de véhicules à moteur et son labyrinthe de rues étroites et de passerelles de bois n’en font pas moins un pur délice. Il n’y a rien de particulièrement intéressant à visiter ici, mais le charme et l’ambiance des lieux compensent largement cette lacune.
UtilaCette île, la plus petite des trois principales îles de l’archipel, est aussi la plus plane et la moins panoramique, mais ses bas prix et son atmosphère détendue attirent nombre de visiteurs en quête d’un séjour prolongé. Presque tout le monde loge dans la seule localité de l’île, Utila, dont l’étroite et longue rue principale grouille de voiturettes de golf, de motocyclettes, de vélos et de piétons. Comme partout ailleurs dans les Islas de la Bahía, la plongée sous-marine, la plongée-tuba et la baignade comptent parmi les principaux attraits des lieux.
Cayos CochinosUn groupe de 13 îlots, situés à environ 30 km de La Ceiba, forment la réserve naturelle marine des Cayos Cochinos. L’accès difficile au site contribue à protéger son récif de corail, qui serait le plus impressionnant du Honduras. Ainsi, au moment de mettre sous presse, aucun traversier n’offrait de service régulier depuis La Ceiba vers les Cayos Cochinos. L’option la plus efficace et économique, pour une visite d’une journée, est l’excursion organisée par Garifuna Tours.
PLONGÉE SOUS-MARINE ET PLONGÉE-TUBADans les Islas de la Bahía, qui dit «activités de plein air» dit «plongée». L’archipel repose en effet au cœur d’une des grandes formations coralliennes du monde. Nombre de plongeurs reviennent ici année après année pour explorer certains des plus beaux sites qui soient. Mais outre les plongeurs d’expérience, les Islas de la Bahía attirent aussi une foule d’amateurs, si bien que des cours sont proposés à plusieurs endroits. Ceux qui ne possèdent pas une grande expérience de ce sport devraient au préalable se familiariser avec les ô combien importantes règles de sécurité qui lui sont associées, un simple moment d’insouciance pouvant être fatal.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Location d’équipement, cours, bateaux et guides sont disponibles dans les nombreux centres de plongée et les différents complexes d’hébergement dont les îles sont émaillées. Le tarif en vigueur pour quatre jours de formation donnant droit à l’accréditation varie de 185$ à 300$, ce qui est un très bon prix lorsqu’on le compare à ceux pratiqués dans d’autres parties du monde. Soyez avisé que l’industrie de la plongée n’est guère réglementée au Honduras. N’ayez donc pas peur de poser des questions précises avant de vous inscrire à un cours ou de partir en mer. Les cours se donnent généralement en anglais ou en espagnol, mais aussi, à l’occasion, en français et en allemand.
La plus grande concentration de centres de plongée se trouve à West End (Roatán) et sur Utila. La majorité d’entre eux desservent la clientèle des hôtels moins coûteux qui ne proposent pas de forfaits-plongée. Quant aux complexes d’hébergement plus luxueux, ils possèdent pour la plupart leur propre centre de plongée.
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Roatán, Honduras
SURVOL GÉOGRAPHIQUESituées au large de la côte Caraïbe du Honduras, les Islas de la Bahía se composent de trois îles principales et de nombreux îlots, tous regroupés à une distance de la côte variant entre 35 et 60 km. Roatán est de loin la plus grande et la plus variée de toutes. Longue et étroite, elle fait plus de 40 km sur à peine 2 à 4 km, et sa population est de près de 20 000 âmes.
Guanaja et Utila, deux îles moins peuplées que Roatán, sont pratiquement opposées en ce qui a trait au genre de visiteurs qu’elles attirent. Guanaja, longue d’environ 18 km sur 6 km en son point le plus large, se révèle verdoyante et montagneuse. Elle est réputée pour ses luxueux complexes touristiques. Utila, longue d’environ 14 km et large de 5 km, se veut quant à elle un paradis pour les voyageurs moins fortunés. Cette île, la plus petite des trois principales îles de l’archipel, est aussi la plus plane et la moins panoramique, mais ses bas prix et son atmosphère détendue attirent nombre de visiteurs en quête d’un séjour prolongé.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUXPour s’y rendre
AvionDes vols fréquents relient quotidiennement La Ceiba à Roatán; beaucoup d’autres font la navette entre La Ceiba, Guanaja et bon nombre vers Utila, quoique le service se fasse plus sporadique le dimanche. Les prix sont étonnamment bas. Isleña Airlines, Aerolíneas Sosa et Atlantic Airlines s’envolent vers Roatán, Utila et Guanaja. Presque tous les vols se font de jour, bien qu’on compte au moins un vol en début de soirée entre Roatán et La Ceiba. En période d’affluence, il arrive qu’on ajoute des vols supplémentaires pour accueillir le plus de passagers possible.
TraversierLe service de traversier constitue une solution de rechange intéressante au service aérien entre La Ceiba et les ¬Islas de la Bahía. Le Galaxy II, un navire moderne de 350 passagers pourvu d’un pont principal climatisé et d’un pont supérieur à ciel ouvert, effectue quotidiennement la traversée entre La Ceiba et Roatán.
Formalités d’entrée au HondurasLes voyageurs qui entrent au Honduras par voie aérienne et dont les papiers sont en règle ne sont normalement tenus de payer aucune taxe d’arrivée. Les passagers qui quittent le pays par avion doivent acquitter une taxe de départ de 34$, payable en dollars américains ou en devises honduriennes pour un montant équivalent (il s’agit d’une bonne façon de vous débarrasser des lempiras qui vous restent, car ils n’ont pour ainsi dire aucune valeur à l’extérieur du Honduras).
Passeport et VisaTous les visiteurs étrangers doivent être en possession d’un passeport valide. Les citoyens des États-Unis, du Canada et des pays membres de l’Union européenne n’ont pas besoin de visa consulaire pour entrer au Honduras. Les citoyens de nombre d’autres pays doivent par contre se munir d’un tel visa.
VaccinsAucun vaccin n’est requis pour entrer au Honduras, sauf pour les personnes qui ont récemment séjourné dans un pays où la fièvre jaune est endémique. Si vous avez des inquiétudes particulières concernant une maladie tropicale, vous devriez consulter une clinique de voyage avant de prendre le départ.
Pour de plus amples renseignements: Instituto Hondureño de Turismo
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Source: Canoe.ca