Voyage en avion: choisir ses voisins en passant par les réseaux sociaux

Voyage en avion: choisir ses voisins en passant par les réseaux sociaux
Fabien Deglise

Le progrès ne s'arrête pas, surtout lorsqu'il est en plein vol. C'est en tout cas ce que va démontrer dès l'an prochain la compagnie aérienne KLM en éradiquant le mystère et les hasards du voyage. Comment? En offrant à ses passagers la possibilité de voyager assis à côté d'un ami — ou d'un ami d'un ami — ou encore d'une personne qui partage les mêmes intérêts qu'eux, et ce, en passant par les réseaux sociaux. En gros.


Exit les Montréal-Atlanta prisonnier dans une rangée de trois sièges entre une p’tite grand-mère trop jasante et un actuaire ronfleur, les Toronto-Londres à côté d’un ésotérique dogmatique déterminé à ne pas vous laisser dormir ou les Vancouver-Hong Kong pas loin d’une ado écoutant de la musique et d’un obèse inconnu débordant sur votre siège... La numérisation des rapports sociaux promet de tout faire disparaître. Et comment!

La semaine dernière, le transporteur aérien néerlandais KLM — désormais lié à Air France — a en effet confirmé qu’il allait mettre en place un service de réservation et d'enregistrement lié aux réseaux sociaux, histoire de donner la chance à sa clientèle technophile de rester dans l’esprit de la socialisation numérique, y compris en voyage dans un avion. Le service a été baptisé «Meet & Seat» (rencontrer et s'asseoir). Dans l'International Business Times, un porte-parole de la compagnie annonce qu'il va être lancé début 2012.

Cette «révolution sociale en vol» décolle doucement, mais surement. À preuve: au début de l'année, la Malaysia Airlines a choisi ce plan de vol en permettant aux voyageurs de réserver leur billet et de s’enregistrer sur sa page Facebook, afin de vérifier si des amis et des connaissances numériques prennent le même vol qu’eux. Virgin Atlantic songe à emboiter le pas.

Et tout ça pour quoi, au juste? Pour peut-être forcer la main du destin et favoriser les rencontres dans les avions — sans doute —, mais aussi pour moins d'aléas et donc moins de plaisir à voyager, finalement.

Source: Ledevoir.com

à suivre !

Anastasia

je t'avoue que je ne suis pas vraiment d'accord avec ce systeme c'est à la fois diviser encore les gens et les devaloriser! ce n'est pas ainsi que l'on va vers l'égalité franchement lamentable la valeur d'une personne n'est pas à son rang social !!

Je suis plutôt d'accord avec toi, Michèle. Cette façon de faire ne m'attire pas du tout!!!!

Beurk !

"La numérisation des rapports sociaux promet de tout faire disparaître"... Et le respect de la vie privée risque de voler en éclats, ce ne sera plus qu'une notion abstraite.

Ces réseaux sociaux ont souvent pour objectif (pour les entreprises qui les gèrent) de récupérer un maximum d'informations personnelles relevant de la vie privé, afin de les revendre à on ne sait qui, pour des raisons bassement commerciales.
Sans compter toutes les conséquences en cascade qui peuvent en découler, sur la vie privée comme sur la vie professionnelle.

Il est à mon avis dangereux d'étaler sa vie privée sur ces réseaux, et malsain d'entrainer ses amis là-dedans bien malgré eux, ne serait-ce qu'en parlant d'eux.

Je ne sais pas si les gens, notamment les plus jeunes, en sont bien conscients. Mais quand je vois le développement de réseaux comme celui de Fessebouc, je trouve que ça fait peur.

Effectivement il faut être très prudent avec ces réseaux. Beaucoup les utilisent sans gérer les paramètres de confidentialité et y écrivent des choses très personnelles. Les jeunes et parfois les moins jeunes aussi le font souvent avec beaucoup d'insouciance.

moi ce qui me fait peur ce sont les photos mises sur ces réseaux par les jeunes
surtout les enfants, quand on sait que des prédateurs sont à l'affut derrière leur écran ça me fait froid dans le dos !

Anastasia