Les marchés de Noël de Strasbourg

Les marchés de Noël de Strasbourg
Paul Simier - Journal de Montréal

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Décembre représente dans la région l'un des meilleurs mois du calendrier touristique grâce aux marchés de Noël traditionnels. On y compte au total une centaine de ces manifestations, dont près de dix uniquement au centre-ville de Strasbourg, siège du parlement européen.

Durant tout le mois de décembre, il vaut mieux avoir effectué ses réservations d'hôtels en Alsace si l'on veut y séjourner la fin de semaine.

Du jeudi au dimanche, la plupart des établissements hôteliers affichent en effet complet longtemps à l'avance et atteignent pour l'ensemble du mois un taux d'occupation moyen de quelque 85 %.

De toute la France, mais également des autres pays européens ainsi que même du Japon ou d'Amérique du Nord, les touristes convergent vers cette région en couple, en famille ou en groupe pour des séjours de trois ou quatre jours.

Pour la seule journée de samedi dernier, on estimait à 200 le nombre d'autocars de groupes organisés venus à Strasbourg.

Un million de visiteurs
On dit qu'un million de personnes visitent ainsi les marchés de Noël annuellement, à Strasbourg notamment (mais les données ne sont pas bien précises à ce sujet).

Ce succès touristique dure depuis quinze ans, soit depuis l'époque où la Ville de Strasbourg a entrepris de donner une autre envergure à une tradition déjà bien implantée.

Certaines semaines de décembre, il arrive que des hôtels soient toujours complets. Des compagnies profitent de l'ambiance des marchés de Noël pour organiser des réunions d'affaires dans la ville.

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On dit également que les élus européens sont plus assidus au parlement durant le mois de décembre, heureux qu'ils sont de vivre dans cette joyeuse ambiance qui gagne la cité.

Depuis 500 ans
En Alsace, comme ailleurs dans les pays et régions de culture germanique, la tradition du marché de Noël remonte au Moyen ge. On appelait jadis cette manifestation marché de la Saint-Nicolas, selon la tradition protestante.

Il y a 500 ans, le protestantisme ayant pris la prépondérance, ce type de manifestation devint le marché de l'Enfant Jésus, ou Christkindelsmärik, en dialecte alsacien, qui fut longtemps la langue maternelle de la plupart des Alsaciens.

Au départ, on décorait avec des branches de sapin. Le vrai sapin a fait son apparition au 18e siècle», raconte Annie Dumoulin, guide-conférencier de l'Office de tourisme de Strasbourg.

Place Broglie à Strasbourg, un marché porte toujours ce nom. Dans une série de cabanes, on propose aux passants toutes sortes de spécialités de saison que l'on déguste debout sur place ou tout en flânant : du vin chaud aux épices, du jus d'orange au miel, des bretzels monstrueux, des pommes d'amour, des sucreries diverses.

Les artisans exposent leurs créations, dont les traditionnelles poteries, spécialité d'un village de la région.

«On va au marché pour faire ses achats de Noël et se procurer les cadeaux que l'on veut offrir», raconte Fatiha Rachedi, de la direction des communications de Tourisme Alsace.

Illuminations
Grâce aux efforts combinés de la Ville de Strasbourg et des commerçants du centre-ville, notamment autour de la cathédrale, les illuminations se sont multipliées. À la nuit tombée, une atmosphère magique gagne la vie alors que les gens, par milliers, flânent dans les rues piétonnières.

Rue des Hallebardes trônent des luminaires en cristal de Baccarat; rue du Chaudron et rue des Orfèvres, dans le Carré d'or, les boutiques chic ont pris des airs enneigés; place du Marché aux cochons de lait, les maisons plusieurs fois centenaires abritant bistrots et restaurants ont revêtu leurs parures et illuminations aux couleurs rouge et vert.

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Place Kléber trône un sapin gigantesque de 26 mètres (le plus haut d'Europe), soit l'équivalent de six étages, entièrement décoré et illuminé. Sur quantité de petites places, d'autres marchés exhalent leurs effluves de saison, mais sans jamais la moindre odeur de friture, proscrite ici.

Tandis que les pâtissiers présentent leurs biscuits sablés sous une tente, ailleurs dans des cabanes en bois brillamment décorées et toutes uniformes, ce sont des artisans d'art ou encore des producteurs de saveurs alsaciennes traditionnelles qui présentent leurs créations aux visiteurs.

Sur une autre place, le pays invité (cette année, c'est la Roumanie) présente son artisanat et des produits traditionnels.

Source: Canoe.ca

Balade à Strasbourg
Michèle Beauchamp

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Ville carrefour au passé tourmenté, cité battante et florissante: voilà quelques-uns des surnoms de Strasbourg. C’est surtout un endroit magnifique, où on prend le temps de vivre. Voilà peut-être pourquoi, dès l’arrivée à la gare, on s’y sent si bien. Suivons le guide!

Pour me rendre à l’hôtel, plutôt que de sauter dans un taxi, j’opte pour le tram, histoire d’expérimenter ce moyen de transport tout en observant les Strasbourgeois. Inauguré en novembre 1994, ce train urbain ultramoderne, rapide, silencieux et panoramique est accessible à tous, grâce à son plancher bas intégral. Place de l’Homme de Fer, je descends et, cinq minutes plus tard, je me présente à la réception de l’hôtel de l’Europe qui fut, au XVe siècle, un ancien relais de poste. Je me réjouis d’y loger, d’autant plus qu’il marque la croisée des chemins qui mènent aux deux quartiers les plus célèbres de la ville: celui de la Petite France et celui de la cathédrale.

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Une ville de tradition
Entre les deux, mon coeur balance... Je tranche finalement en faveur de la cathédrale. Je bifurque donc rue des Serruriers et j’aboutis Place Gutenberg, ainsi nommée en l’honneur du célèbre inventeur qui conçut l’imprimerie à caractères mobiles durant son séjour à Strasbourg, entre 1439 et 1444. Au coin de la rue Mercière, je l’aperçois enfin. La cathédrale, cette immense dentelle de grès rose des Vosges se dresse devant moi, majestueuse et fière. Il aura fallu presque trois siècles pour la construire. Sa flèche au gothique flamboyant, d’une hauteur de 142 mètres, lui vaut d’ailleurs souvent le titre de «huitième merveille du monde». Mais là n’est pas son seul trésor. Dans le transept de la cathédrale trône l’Horloge astronomique, construite vers 1547 par une équipe d’horlogers suisses. À son sujet, une légende raconte qu’une fois l’oeuvre achevée, on aurait crevé les yeux du concepteur pour l’empêcher de construire une autre merveille semblable. Comme de nombreux curieux, j’attends impatiemment 12 h 30, heure où les automates entrent en scène: un coq chantant, les apôtres défilant devant le Christ et les différents âges de la vie personnifiés par un enfant, un adolescent, un adulte et un vieillard passant devant la Mort. Fabuleux!

Le spectacle terminé, une petite faim me titille l’estomac. À une terrasse de la Place, je commande une Flammekueche - tarte flambée qui est le lointain et très alsacien cousin de la pizza. Sur ma gauche, je jette un coup d’oeil admiratif à la Maison Kammerzel, réputée non seulement pour le restaurant qu’elle abrite, mais aussi pour sa façade Renaissance aux 75 fenêtres. Après le déjeuner (nous sommes en France), j’arpente les rues avoisinantes avant de me diriger du côté de la Petite France.

Pour désigner ce quartier de pêcheurs, de tanneurs et de meuniers d’autrefois, on a simplement traduit le nom d’un hôpital du XVIe siècle qui s’y trouvait à l’époque: Zum Französel. Avec ses canaux, ses écluses, ses maisons à colombages, son charme médiéval, il représente le Strasbourg pittoresque. Totalement réservées aux piétons, ses étroites rues pavées aux noms romanesques - rue des Dentelles, rue du Bain-aux-Plantes, rue des Moulins - invitent à la flânerie. Si le temps avait été plus clément, je me serais volontiers arrêtée Place Benjamin Zix. Je me suis plutôt réfugiée au salon de thé Chez Suzel, histoire de faire faux bond à la pluie et surtout pour y déguster une délicieuse tarte à la rhubarbe!

Si on est tenté par les musées, on a le choix: Musée des arts décoratifs, Musée des beaux-arts, Musée archéologique, Musée de l’oeuvre de Notre-Dame, Musée historique… Mais le plus représentatif est sans doute le Musée alsacien, où j’ai d’ailleurs fureté un bon moment. Musée d’art populaire installé dans d’anciennes demeures strasbourgeoises, il présente les témoins de la vie alsacienne traditionnelle: mobilier peint, costumes, céramique, jouets, etc. Certaines salles sont consacrées à des reconstitutions d’intérieurs ou d’ateliers d’artisans des différentes régions d’Alsace.

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Une ville d’avenir
On aurait tort de croire que Strasbourg ne présente qu’un intérêt historique. Le côté «moderne» de la ville s’affiche de plus en plus, particulièrement au coeur du quartier européen. C’est au lendemain du second conflit mondial que Strasbourg fut nommée capitale européenne en tant que symbole de la réconciliation et de l’avenir de l’Europe. Pour apprécier l’ampleur de son mandat, la visite des institutions européennes s’impose. On y trouve entre autres le Palais de l’Europe, où se déroulent les sessions du Conseil de l’Europe, le Palais des Droits de l’homme et le Parlement européen. Par respect pour le patrimoine architectural et urbanistique de la ville, la hauteur de ce dernier ne dépasse pas la plate-forme de la cathédrale.

Malgré son histoire mouvementée, Strasbourg a su demeurer une ville à échelle humaine. Tantôt allemande, tantôt française, elle est une sorte de «ville-frontière». En moins d’un siècle, elle a changé quatre fois de nationalité! Et c’est depuis 1945 seulement que Strasbourg est redevenue française. De quoi y perdre son alsacien!

Parlant de langue... C’est au début des années 80 que le français et l’allemand sont devenus les deux langues officielles d’enseignement dans toute l’Alsace, et ce, dès la maternelle. Quant au dialecte alsacien proprement dit, bien qu’il soit encore employé dans certains villages, on ne l’entend pratiquement plus en milieu urbain. Même si la jeune génération pratique à l’occasion le «switching» (alternance alsacien-français), elle est bel et bien en train de perdre son accent, du moins au dire des parents. Ce que l’on constate, par contre, c’est que la jeunesse est très présente au coeur de la ville, où l’on trouve l’une des plus importantes universités européennes, avec plus de 50 000 étudiants.

L’art de vivre
Strasbourg jouit d’une vie culturelle florissante: cinéma, musique et théâtre sont à l’honneur. Après le spectacle, rien de plus facile que d’étirer la soirée, puisque les bars à musique, les cafés et les restaurants nous accueillent jusqu’au petit matin. En matière de gastronomie, Strasbourg est un immense Stammtisch (table d’hôte) où pullulent les Winstub, institution purement strasbourgeoise. Ces restaurants peu chers et coquettement rustiques sont dispersés aux quatre coins de la ville. Au menu, spécialités alsaciennes: Baeckeoffe (mélange de porc, de boeuf et d’agneau marinés 24 heures dans du riesling), Sauerkraut (choucroute), Schiffala (palette de porc fumée et salée, cuite à l’eau) ou Ziwelkuëche (tarte à l’oignon avec béchamel et lardons). Personnellement, pour mon initiation en terre alsacienne, j’avais réservé au plus célèbre de tous: Chez Yvonne. Fait à souligner: plusieurs restaurants nous offrent la possibilité de consulter le menu soit en français, soit en allemand. À nous le choix! Quant aux vins d’Alsace, contrairement à certaines idées préconçues, ils ne donnent pas la migraine et ne sont pas tous «sucrés». Mis en bouteille dans la région de production, ils portent le nom du cépage plutôt que celui de leur localité. Sylvaner, muscat, gewurztraminer, pinot blanc, pinot gris et pinot noir font partie du nombre. Mais le plus célèbre est sans contredit le riesling: un vin sec, racé, au bouquet délicat, qui accompagne aussi bien les poissons et la volaille que les escargots ou la choucroute.

Source: Canoe.ca

je part a Strasbourg pour le marché de noel le 19 decembre pour le week-end ! plus beaucoup a attendre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je t'envie, Laurence!!! Prends-nous des si tu peux!!!

Nicole C a écrit:

Je t'envie, Laurence!!! Prends-nous des si tu peux!!!

Moi aussi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

voila le depart est proche je part demain matin a 8h de Lyon je ferai des photos et j'ouvrirai un post pour vous les mettrent a Lundi !!!
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Laurence! Bon week-end à toi!!! Ce sera un plaisir de regarder tes photos!!!

Bon séjour Laurence,profites en bien et reviens nous avec quelques belles photos [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bon marché de Noël, Laurence, et bois un petit vin chaud à notre santé.

pas de souci pour le vin chaud [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
promis je ferai des photos et par contre je les mettrai ou Nicole ?

Tu pourras les mettre dans la section des Photos.

Je sais pas si ca intéresse quelqu'un, mais je suis allé en vacances en
Alsace à Paques et j'ai dormi dans une chambre d'hôte. Ca vaut vraiment le
coup. Mais c’est vrai que ce n’est pas évident d'en trouver dans cette région
je trouve. Faut dire q’il y a beaucoup de touristes ici. plus que je pensais.
donc si ca intéresse, vous pouvez en trouver sur le site officile de la région [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Sinon j'avais
cherché sur des forums, comme ici ou
sur des blogs car les gens y laissent souvent des bonnes adresses, suite
à leur expérience personnelle comme sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .La ville de Colmar propose
également des bonnes adresses sur son site de tourism : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Voilà donc ca peut toujours servir, mais en tous cas
c'est vraiment une magnifique région. Ca dépayse.

Merci pour ces adresses, roton! Ça peut toujours être utile!