En attendant la tarification pour les toilettes

En attendant la tarification pour les toilettes
André Désiront, collaboration spéciale

En attendant qu’un patron courageux se décide enfin à imposer des frais aux passagers qui veulent accéder aux toilettes, les transporteurs continuent à explorer l’infinie gamme des possibilités en matière de frais auxiliaires. Continental Airlines vient d’innover en introduisant «Farelock», un service permettant aux voyageurs potentiels de retenir une réservation et de bloquer un tarif pendant plusieurs jours.

Les frais de base se chiffrent à 5$ pour bloquer une réservation et un tarif pendant trois jours et à 9$ pour bénéficier d’une option de sept jours, cela sans frais d’annulation. Mais les montants varient en fonction des trajets. Ainsi, une option portant sur un vol New York/Los Angeles coûte 9$ pour trois jours et 19$ pour une semaine. Pour un vol Houston/Paris, les montants demandés grimpent à 59$ pour sept jours.

Jusqu’à présent, les voyageurs potentiels avaient le droit de détenir une réservation pendant 24 heures et de l’annuler sans frais. Ce privilège est maintenu, mais l’option Farelock leur permet de bénéficier d’une plus longue période de réflexion. La plupart des commentateurs spécialisés considère que ce nouveau «service» sera très apprécié des consommateurs.

Quoi qu’il en soit, il permettra aux compagnies aériennes – car nul ne doute que les autres transporteurs américains emboiteront le pas èa Continental – d’augmenter leurs revenus. Des revenus qui ont sensiblement grimpé depuis qu’ils ont imposé des frais sur l’enregistrement des bagages et introduit la sélection de sièges payante.

Au cours des trois premiers trimestres de l’année, les transporteurs américains ont encaissé un montant global de 2,6 milliards US en frais d’enregistrements de bagages. La compagnie championne à cet égard est Delta qui, à elle seule, a raflé 733,2 millions $. Les mêmes transporteurs ont perçu 1,7 milliard $ en frais d’annulation, durant la même période.

Et les toilettes, alors? Jusqu’à quand les gestionnaires qui dirigent les compagnies aériennes continueront-ils à négliger le potentiel constitué par ces prostates en fin de parcours et ces colons aux pouvoirs de rétention annihilés par l’angoisse du voyage? Michael O’Leary, président de Ryanair, affirmait, la semaine dernière, qu’il réfléchissait, non plus à la possibilité d’imposer des frais d’utilisation des toilettes, mais plutôt aux montants exigés pour ce faire. Il parlait d’une livre sterling sur certaines routes et d’un euro sur d’autre.

Je préconise une tarification mieux adaptée aux impératifs de rentabilité et aux attentes des actionnaires. Pourquoi ne pas facturer l’utilisation des lieux d’aisance à la minute? Chacun sait que certains besoins dits «naturels» sont plus salissants et plus polluants que d’autres. Comme leur exécution requiert également plus de temps, ne serait-il pas normal de faire payer plus cher ceux à qui on accorde le privilège de les satisfaire? Bénéfice non négligeable : les transporteurs pourraient présenter l’introduction d’une tarification pour l’accès aux toilettes comme une mesure «écologiquement responsable».

Source: Cyberpresse.ca

Et pourquoi pas facturer aussi l'air qu'on respire tant qu'à y être????

Bien s'ils facturent les toilettes, il va avoir de belles surprises dans ses avions.
C'est plus que honteux mais ainsi, on parle de lui, si on parle de lui ça lui fait de la pub pour sa compagnie aérienne.

Car cela ne parait pas réalisable, il avait parlé aussi de faire voyager les gens debout et aussi qu'un pilote et qu'un co pilote n'était pas utile.
Ce qui est strictement interdit et plus que dangereux.

Mais bien sur tout cela pour qu'encore une fois on parle de lui !!