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| Sujet: British Airways et Iberia finalisent leur fusion Lun 29 Nov 2010 - 22:46 | |
| British Airways et Iberia finalisent leur fusion
La nouvelle compagnie s'appellera International Airline volera dès janvier 2011. Cette fusion donne naissance à la troisième compagnie européenne en terme de chiffre d'affaires et à la seconde par sa capitalisation boursière.
Après deux ans et demi de fiançailles de British Airways et Iberia ont, avec l'approbation de leurs actionnaires, annoncé lundi leur mariage qui va donner naissance à un nouveau géant du transport aérien, capable de damer le pion à Air France-KLM et Lufthansa. Réunis symboliquement le même jour à Londres et Madrid, les investisseurs on applaudi à une opération qui a d'ores et déjà reçu la bénédiction des marchés. En effet, la seule perspective de cette fusion a fait décoller des cours de Bourse. Depuis le début de 2010, l'action British Airways a gagné plus de 40% ; celle d'Iberia près de 70%.
La fusion se fait par échange d'actions, donnant environ 55% du capital du nouvel ensemble aux actionnaires de BA contre 45% à ceux d'Iberia, reflétant leurs poids boursiers respectifs. La nouvelle compagnie s'appellera «International AirlineGroup» (IAG), mais chaque membre du couple continuera à voler sous ses propres couleurs. Antonio Vazquez en sera le président, la direction générale de la nouvelle entité reviendra à Willie Walsh, qui occupe déjà un poste chez BA. La holding sera opérationnelle en janvier 2011, après la publication de tous les documents légaux. Elle aura son siège social à Londres, où elle sera également cotée. Mais au plan juridique, ce sera une compagnie de droit espagnol. A peine née, IAG se positionne dans la haut du tabeau. Elle sera la troisième compagnie européenne en terme de chiffre d'affaires et de la seconde par sa capitalisation boursière, derrière Lufthansa. Selon les chiffres fournis par British Airways (BA), elle prendra également place parmi les cinq premières compagnies mondiales en termes de trafic, avec environ 60 millions de passagers par an. «La fusion BA/Iberia permet aux deux compagnies de rattraper des groupes rivaux comme Air France-KLM et Lufthansa» , résume un analyste du secteur, John Strickland, en pointant les sérieux atouts mis dans la corbeille de mariage par chaque fiancé. «Iberia a mis sur la table sa présence en Amérique latine et BA sa force sur les lignes entre l'Europe et l'Amérique du Nord, le Moyen-Orient et l'Asie», ajoute-t-il. A l'adresse des investisseurs, les états majors soulignent aussi que ce rapprochement devrait se traduire par des synergies évaluées à 400 millions d'euros d'économies par an.
Des acquisitions en vue
Grâce à la reprise du secteur aérien, BA et Iberia participent à la cérémonie dans un état nettement plus présentable qu'au moment du lancement du projet , lorsque chacune semblait jouer sa survie: les deux compagnies viennent de renouer avec les bénéfices trimestriels après une longue séquence de pertes. De quoi renforcer les ambitions du directeur général de BA, Willie Walsh, qui gardera ce poste dans la nouvelle holding et met d'ores et déjà le cap sur de nouvelles alliances, voire des acquisitions. Dans une récente interview à l'hebdomadaire The Observer, il rappelait que les compagnies aériennes «classiques» étaient condamnées à grossir pour ne pas mourir, confrontées à la fois à la fin du soutien des Etats et à la concurrence effrénée des compagnies à bas coût sur les courts courriers BA et Iberia ont déjà fait savoir qu'elles avaient dressé une liste -restée secrète-de 12 compagnies dont le nouveau groupe pourrait se porter acquéreur dans le cadre d'un plan «visant à créer le plus grosse compagnie aérienne mondiale». Et elles ont lancé dès octobre une alliance avec American Airlines sur tous leurs vols transatlantiques, englobant une gestion commune des horaires, des tarifs et des capacités sur 400 destinations. Tous les nuages ne sont pas dissipés pour autant: les finances restent fragiles, l'environnement économique mondial est toujours incertain. De plus, British Airways n'a pas encore réussi à résoudre le conflit avec son personnel navigant, qui perturbe son activité depuis le début de l'année. Or, le personnel navigant qui a déjà débrayé une vingtaine de jours depuis l'annonce, en novembre 2009, d'une modification des conditions de rémunération et de travail, va être appelé à se prononcer sur la tenue de nouvelles grèves dans le cadre d'un conflit social larvé qui a déjà coûté 150 millions de livres (178 millions d'euros) à la compagnie, a annoncé lundi leur syndicat, Unite.
Enfin, les analystes s'interrogent aussi sur la capacité de deux groupes à la culture très différente à travailler harmonieusement ensemble, ce qu'Air France et KLM ont réussi à faire en dépit des craintes initiales. LES ECHOS (SOURCE AFP)
Source: Jaimonvoyage.ca | |
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