Destination ThaïlandePaul Simier - Journal de Montréal[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Une nature riche et généreuse qui réserve bien des surprisesEn effectuant, chemin faisant d’une cité historique à l’autre, des haltes dans la campagne thaïlandaise, on découvre l’extrême diversité que procure ce climat tropical.
En termes savants, on appelle cela aujourd’hui faire de l’agrotourisme ou encore de l’écotourisme. Dans ce pays, les sujets d’intérêt sont multiples, tant la nature est riche et tant le climat permet de tirer parti du sol.
Aux abords de Bangkok, quand on monte vers le nord, les terres humides abritent des marais salants, alimentés par le flux des marées.
Des moulins à vent servent à pomper l’eau d’un bassin à l’autre. Le travail s’effectue par ailleurs manuellement, tant pour ratisser les surfaces des bassins exposés à l’évaporation que pour transporter les sacs de sel aux abords de la route.
Marchés flottantsUn peu plus au nord encore, le village de Damnoen Saduak, bâti entre les canaux, est connu pour son marché flottant. Les échanges de nourriture mais aussi de biens manufacturés se font d’une embarcation à l’autre.
Mais le site est à ce point réputé que les marchands de tout acabit s’y sont établis sous de vastes hangars, transformant le village typique en un marché aux puces.
Visiteurs de passage à Bangkok et touristes en circuit s’y retrouvent pour effectuer une balade sur les canaux dans des embarcations pétaradantes, avant de faire la file devant les étals.
Dans cette région, on trouve également des «cabanes à sucre» qui produisent du sucre à partir de la sève du cocotier qu’on fait bouillir (selon la technique que l’on connaît ici pour l’érable).
Pays de rizièresPuis, dès qu’on prend la route vers le nord du pays apparaissent les rizières. Il est heureux que les guides qui accompagnent les groupes organisés se montrent flexibles pour de telles découvertes.
Que des travaux soient en cours dans une rizière, comme les labours, le repiquage du riz ou l’arrachage des plants dans les pépinières, et on fait une halte, question d’aller voir de près comment les gens de la campagne travaillent.
De la même façon, nous avons fait un crochet par une usine qui reçoit la production de riz des campagnes voisines afin qu’il soit décortiqué.
Puis loin, ce fut une halte dans une plantation d’ananas pour une visite du champ jusqu’à la dégustation de fruits frais, tout en discutant avec l’agriculteur.
Tout au long de ce voyage organisé par l’agence réceptive thaïlandaise Marwin Tours pour le compte du voyagiste québécois Tours Chanteclerc, le guide nommé Supot n’a cessé de nous réserver des surprises.
Au marché de la ville de Phisanulok, nous avons dégusté des biscuits à la noix de coco, découvert la fabrication du lait de coco, goûté des condiments. À Lampang, au marché de nuit où nous nous étions rendus en cyclopousse, nous avons dégusté des insectes et des vers frits dans l’huile.
Un voyage de groupe guidé peut donc aussi réserver des surprises. Dans notre cas, c’est à l’ouverture d’esprit et au sens d’écoute de notre guide que nous devions ces petits extras qui ajoutaient chaque jour quelque chose au programme convenu.
Source: Canoe.ca
Carnet de voyage de la ThaïlandePaul Simier - Journal de MontréalS’y rendreDe Montréal à Bangkok, le trajet par avion nécessite une vingtaine d’heures et avec les correspondances, il faut compter une trentaine d’heures de voyage au total. L’itinéraire proposé par certains voyagistes québécois comprend le vol Montréal-Chicago par Air Canada, le vol Chicago-Tokyo par Japan Air Lines et le vol Tokyo-Bangkok également par JAL.
Le décalage horaire en Thaïlande est de 12 heures (en avance) par rapport à l’heure du Québec. En quittant Montréal le matin, on arrive le lendemain soir à Bangkok.
FormalitésPour entrer en Thaïlande, un passeport canadien en cours de validité suffit.
Avant le départ, on peut consulter une clinique de santé voyage, mais les vaccinations et autres traitements ne sont pas obligatoires, à moins de partir dans des régions reculées.
ArgentLa devise thaïlandaise est le baht. Pour 1 $ CA, on obtient environ 25 bahts et pour 1 $ US, environ 40 bahts.
Les caisses bancaires automatiques permettent facilement de retirer de l’argent dans les villes.
Le paiement par carte bancaire est répandu dans les commerces et boutiques faisant affaire avec les touristes.
Le marchandage est de mise sur la rue et dans les marchés. À Bangkok, il est d’usage de faire une offre aux marchands au quart ou au cinquième du montant qu’ils réclament pour un article.
S’y logerLes hôtels proposés dans les forfaits des voyagistes sont situés au centre-ville de Bangkok. Cela permet d’accéder aisément, à pied, aux quartiers intéressants à n’importe quelle heure. Nous avons apprécié l’hôtel Montien, classé quatre étoiles, et son service très courtois.
En circuit à travers le pays, le voyagiste Tours Chanteclerc utilise le meilleur hôtel disponible dans chacune des villes étapes.
S’y déplacerLes embouteillages sont permanents à Bangkok, mégapole comptant une dizaine de millions d’habitants. Les déplacements à pied ou en métro demeurent souvent les plus efficaces.
Pour rentrer d’une visite à 30 kilomètres de la capitale, nous avons un jour mis deux heures et demie en autocar.
Se restaurerLes restaurants figurant dans les étapes, lors d’un circuit en Thaïlande, proposent généralement le choix aux touristes. On peut ainsi manger la cuisine thaï, fort riche en saveurs du fait de l’utilisation de multiples condiments, ou encore une cuisine de type international. Le riz, sous ses diverses formes, est omniprésent. Les fruits tropicaux sont abondants.
Avant de partirQuelques voyagistes québécois organisent des voyages en Thaïlande. Parmi ceux-ci, Tours Chanteclerc propose des circuits et des séjours organisés ou à la carte. Pour en savoir plus, consulter un agent de voyages.
Il existe de très nombreux guides en français sur la Thaïlande. Nous avons utilisé avec beaucoup de satisfaction Thaïlande, de la collection Lonely Planet. L’ouvrage d’un millier de pages est complet et coûte 45 $ (HT) en libraire.
Source: Canoe.ca