(BUM)
A Pékin (ou Beijing), la capitale de l’ancien Empire du Milieu, les
voyageurs se laissent happer par l’intensité d’une ville qui résonne de
son grandiose héritage historique, architectural et culturel.
La Cité Interdite
Véritable merveille architecturale construite en 1420, la « Cité
Pourpre Interdite» étend ses célèbres palais impériaux rouges aux toits
de tuiles jaunes vernissés en forme de pagode sur plus de 72 hectares.
Les hauts murs rouges, couleur symbole de joie et de fête, qui
entourent ce vaste ensemble sont percés de quatre portes monumentales
que nul ne pouvait franchir sans autorisation de l’empereur.
En pénétrant dans l’enceinte de l’ancienne ville impériale où se
succédèrent vingt-quatre empereurs et leur cour, vous découvrirez les
splendeurs incroyablement bien préservées des dynasties Ming et Qing.
Palais, pavillons qui abritaient femmes, concubines et eunuques,
cours et jardins composent un ensemble de plus de 9 000 pièces. Dans le
palais de l’Harmonie Suprême, le plus grand d’entre eux, vous admirerez
le trône du dragon recouvert d’or, siège impérial. Dressées à l’entrée
des palais, des statues de lionnes, symbole de la continuité, semblent
toujours monter la garde.
Le Palais d’Eté et les Jardins de l’Empereur
Situé à une vingtaine de kilomètres de Pékin, ce gigantesque parc
vallonné qui servait de résidence estivale à la famille impériale et à
son entourage est un chef-d’œuvre de l’art des jardins paysagers
chinois. Dans l’air pur de ces « petites montagne », une promenade le
long de l’immense lac Kunming qui occupe les trois quarts des 290
hectares du palais est féerique et, l’hiver, les Pékinois s’offrent de
belles glissades sur ses eaux gelées.
Il faudrait plusieurs jours pour visiter les innombrables palais,
pavillons et jardins qui s’élèvent dans ce parc. Vous y verrez de purs
joyaux comme le bateau de marbre, un salon de thé érigé selon les
désirs de l’impératrice Cixi, la pagode Yu Fen sur la colline Yu Quan
qui offre un panorama étourdissant, la galerie couverte, le pont aux
dix-sept arches…
La Grande Muraille
« Celui qui n’a pas gravi la muraille n’est pas un brave », affirme un
adage chinois à propos de cette construction militaire qui étend ses
fortifications escarpées sur plus de 6 500 km.
Situé à 70 km de la capitale, le site de Badaling est l’un des mieux
restauré avec ses tours de guet carrées et ses fortins militaires qui
jalonnent « La muraille infinie ». L’assaut de centaines de marches de
ce tronçon considéré comme le premier passage crucial peut commencer,
offrant des perspectives extraordinaires sur ce chemin de garde qui
sinue à travers la montagne verdoyante. Les sites de Mutianyu et de
Simatai sont également des points de départ d’excursions remarquables.
Le saviez-vous ?
Les hutongs
Les hutongs, étroites ruelles des vieux quartiers de la capitale
chinoise, étaient autrefois des chemins qui reliaient les points d’eau.
En effet, le mot hutong vient du mot mongol « hottog » qui signifie «
puit ». Aujourd’hui, beaucoup ont été détruits.
Spécial patrimoine mondial de l’Unesco
L’ancien Empire du Milieu compte pas moins de 29 sites inscrits au
patrimoine mondial par l’Unesco, preuve de sa richesse architecturale
et historique exceptionnelle.
Les coups de coeur
Une promenade au marché d’antiquités de Tianjin.
Un séjour balnéaire à Qingdao, surnommée « l’île verte ».
Prendre le téléphérique jusqu’au sommet du pic Xiangshan qui dévoile un panorama époustouflant jusqu’aux gratte-ciels de Pékin.
La visite des tombeaux des Ming qui gisent dans un splendide cirque naturel.
Découvrir le « Nid d’Oiseaux » l’un des sites olympiques où se déroulent les Jeux Olympiques 2008.
A savoir avant de partir
La meilleure période : printemps et automne.
Quelques précautions : pour des raisons de sécurité, il est conseillé
de visiter la Grande Muraille à partir des sites indiqués par les
autorités. Attention aux pickpockets à Pékin.
N’oubliez pas d’emporter des vêtements adaptés à la saison : il peut
faire très chaud, très froid et les pluies sont parfois torrentielles.