(BUM)
Cuba, la plus grande des îles des Caraïbes, étonne et séduit. Comme ses
sublimes cocktails, ici, tout s’inscrit dans un savant mélange, entre
passé chargé d’histoire, hospitalité, saveurs gastronomiques, musique
et plages paradisiaques. Autant de plaisirs à savourer sans retenue.
Les sites incontournables
La Havane
La capitale cubaine, fondée au XVIe siècle, a été pendant longtemps
l’escale obligée des conquérants espagnols. Développée autour de ses
trois forteresses militaires, elle se visite depuis la place d’Armes en
passant par la cathédrale San Cristobal entourée de palais réhabilités,
dont le musée de La Ciudad, jusqu’au château de La Real Fuerza. La
place de la Révolution, elle, accueille les grands meetings politiques
dont Fidel Castro était le tribun. Le vieux quartier et la rue Obispo
se visitent le nez en l’air, pour admirer les façades des maisons et de
leurs magnifiques balcons en fer forgé. Et le « malecon », avenue qui
longe l’océan, est bordé de maisons colorées agressées par les
bourrasques océanes.
Pinar del Rio
A l’ouest de La Havane, la région de Pinar del Rio, capitale du tabac,
abrite la réserve de la Sierra del Rosario classée au patrimoine
mondial par l’Unesco pour sa végétation tropicale et ses oiseaux
extravagants. D’énormes blocs de calcaires, les « mogotes », surmontés
de végétations surgissent dans la plaine rouge de la vallée de Vinales.
Varadero et les plages
Varadero, ancien village de pêcheurs, est le cœur du complexe balnéaire
de l’île. Sa plage de sable fin et blanc s’étend sur 20 km de long et
borde un océan sage qui décline des camaïeux de bleus céruléens. Sa
voisine Cardenas, petite bourgade aux maisons néo-coloniales, est
célèbre pour ses calèches qui sont le transport privilégié des
habitants et des touristes.
Le Centre
La ville de Trinidad, inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco
comme l’une des plus belles villes coloniales d’Amérique latine, a su
garder son âme. Ville-musée, mais toujours bruissante, elle ouvre aux
visiteurs ses palais et ses églises baroques. Proche, la vallée de Los
Ingenios (patrimoine mondial de l’Unesco) témoigne de l’activité
sucrière passée. Ici, les habitations des maîtres et de leurs esclaves
sont des vestiges de la période esclavagiste de l’île.
L’Oriente
La région orientale de l’île mérite une visite approfondie.
Santiago de Cuba est la seconde ville du pays ; ses habitants
descendent des esclaves. Berceau de la révolution, elle est aussi la
capitale de la musique cubaine. Le centre historique, autour du Parque
Cepedès, le quartier Tivoli et la casa Velasquez sont remarquables.
Le saviez-vous ?
L’architecture coloniale
Même délabrées, les bâtisses coloniales, avec leurs couleurs
défraîchies et leurs balcons brinquebalants, ont gardé un cachet
incroyable. Les villes cubaines comme La Havane, Santiago, Trinidad,
Camagüey ou Baracoa, en comptent tellement qu’elles donnent
l’impression d’être restées figées dans le temps. La restauration en
cours de certains quartiers devrait leur donner encore plus de faste.
L’usage du pourboire
Depuis quelques années, l’usage veut que les touristes satisfaits du
service offert laissent un pourboire (« propina »). Ce n’est en aucun
cas une obligation, mais cette menue monnaie constitue un complément de
revenus non négligeable pour les Cubains, dont les salaires n’ont
évidemment rien à voir avec les nôtres.
Les coups de coeur
La Bodega del Medio à La Havane, restaurant musical pour son mojito et ses graffitis.
Guama, péninsule de Zapata (province de Matanzas).
Le parc naturel de Baconao, classé réserve de la biosphère par l’Unesco.
Les cayos, petits bouts de terre paradisiaques aux allures de bout du monde.
A savoir avant de partir
La meilleure période : de décembre à avril.
Quelques précautions : évitez de manger des coquillages, des poissons
crus, de la viande peu cuite et de boire de l’eau non capsulée. Ne pas
se baigner dans les eaux douces. Porter des chaussures fermées dans la
campagne.
N’oubliez pas d’emporter des médicaments, des produits anti-diarrhéiques et anti-moustiques, des petits cadeaux.