[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L'accès à la tête de la statue de la Liberté, interdit au public
depuis les attentats du 11 septembre 2001 à New York, sera de nouveau
autorisé à partir du 4 juillet, jour de la fête de l'Indépendance aux
États-Unis.
Le secrétaire en charge des ressources fédérales
Ken Salazar a annoncé cette réouverture à la télévision, depuis la
couronne de la célèbre statue, précisant que seuls 30 visiteurs par
heure seraient autorisés dans un premier temps. La sélection sera
effectuée par tirage au sort. Le nombre de visites sera ensuite
augmenté, et des travaux d'amélioration de la structure interne vont
être réalisés, a-t-il précisé.
L'accès à la tête de la statue, située sur Liberty Island au sud de Manhattan, à l'embouchure
de l'Hudson, s'effectue par un escalier en colimaçon, de plus en plus
étroit, de 168 marches. Il avait été interdit pour des raisons de
sécurité après les attentats contre le World Trade Center, il y a près
de huit ans.
Actuellement, les touristes peuvent accéder au
socle où se trouve le musée, et à la terrasse d'observation inférieure,
qui avaient été rouverts quelques mois après les attentats.
Contrairement à une idée répandue, il est impossible de voir les gratte-ciel de
Manhattan depuis les petites fenêtres situées dans la couronne.
La statue recouverte de cuivre, de 46 mètres de haut sans le socle -92 avec-, est tournée vers l'océan et non vers la ville.
Dans son intervention radio hebdomadaire, le maire de New York Michael
Bloomberg a approuvé la réouverture de la tête, en exprimant quelques
réserves. « J'ai toujours dit que si l'on pouvait rouvrir la couronne
en toute sécurité, il fallait le faire », a dit le maire. « Il y a eu
débat depuis des années parce qu'il n'y a qu'un seul escalier. Mais si
la police peut donner un coup de main, nous serons heureux », a-t-il
ajouté.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La statue est l'un des monuments les plus visités au monde, considéré
comme le symbole de New York et des États-Unis. La
torche que brandit « Lady Liberty » au bout de son bras droit tendu
vers le ciel avait initialement été ouverte au public mais avait été
définitivement fermée dès le début du XXème siècle.
Ken Salazar s'est également rendu sur l'île voisine d'Ellis Island, où
débarquaient les immigrants aux XIXème et XXème siècles, et où se
trouve le Musée national de l'histoire de l'immigration. Il a évoqué
les moyens de promouvoir le centre historique, visité par des millions
de touristes chaque année.
La « Liberté éclairant le monde »
ou Statue de la Liberté a été exécutée à Paris par un sculpteur
français, Frederic-Auguste Bartholdi, et sa structure interne est
l'oeuvre de l'ingénieur Gustave Eiffel à qui l'on doit la Tour Eiffel à
Paris. Elle fut offerte par la France aux États-Unis en 1886.
Première vision du Nouveau monde pour les immigrants après la traversée de
l'Atlantique, la statue est l'un des monuments les plus visités au
monde, considéré comme le symbole de New York et des États-Unis. Les
survols touristiques de Manhattan en hélicoptère permettent de la voir
d'assez près, ainsi que certains des vols atterrissant à New York.
Le mois dernier, le survol à basse altitude de Manhattan, à proximité de
la statue de la Liberté, par un Boeing 747 présidentiel, avait causé la
panique et l'évacuation de dizaines de bureaux où les employés avaient
cru revivre l'horreur des attentats de 2001. La Maison Blanche s'était
excusée et avait précisé qu'il s'agissait d'un vol destiné à faire des
photos promotionnelles.