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| Sujet: Fermeture de Conquest : le premier ministre de l'Ontario s'implique Mar 21 Avr 2009 - 21:36 | |
| Fermeture de Conquest : le premier ministre de l'Ontario s'implique
Dalton McGuinty admet que le Conseil de l'industrie du tourisme de l'Ontario (CITO) n'a pas réussi à protéger suffisamment les voyageurs lors de la faillite du voyagiste Conquest.
Cette déclaration du premier ministre contredit la position de son ministre des Services aux consommateurs, qui défendait lundi l'attitude du CITO.
Le premier ministre estime qu'il est inacceptable qu'à la suite de la fermeture de Conquest, des milliers de voyageurs aient dû payer plus cher leur chambre d'hôtel, en plus d'avoir été menacés d'emprisonnement au moment où ils étaient à l'étranger. Il s'engage à augmenter la protection des voyageurs contre d'éventuels problèmes financiers d'un grossiste.
Dalton McGuinty souhaite réviser les règles pour permettre au CITO de faire des mises en garde aux voyageurs contre les difficultés financières d'un fournisseur de forfaits, ce que l'agence provinciale ne peut pas faire en ce moment.
Pas d'enquête publique
Lundi, le ministre provincial des Services aux consommateurs, Harinder Takhar, a refusé d'ouvrir une enquête sur le Conseil de l'industrie du tourisme de l'Ontario.
À la suite de la déroute du voyagiste Conquest, l'organisme provincial a été critiqué de toutes parts parce qu'il n'a pas averti le public des difficultés financières de l'entreprise.
Le 15 avril, Conquest a brusquement mis fin à ses activités. Pour certains clients du voyagiste torontois, les vacances ont alors viré au cauchemar. Une de ses clientes, Sarah Sayffi, explique que l'hôtel où elle logeait à Cancún a exigé un paiement de 1000 $ pour sa chambre, alors qu'elle avait déjà versé 700 $ à Conquest avant de partir.
Devant les critiques, le ministre Takhar a affirmé qu'il revenait aux voyageurs de vérifier si une compagnie est fiable, par exemple en appelant le Conseil de l'industrie du tourisme de l'Ontario. Le ministre Takhar a expliqué que le CITO travaillait avec Conquest pour régler ses problèmes de fonds de roulement, conformément au protocole.
Le président de l'Association canadienne des détaillants de voyage, Bruce Bishins, a reproché au ministre de ne pas comprendre le rôle des employés de la CITO: « Ils ne sont pas là pour protéger les grossistes, ils sont là pour protéger les consommateurs. »
M. Bishins a affirmé que le CITO était au courant des difficultés de Conquest depuis six mois. Il a ajouté que ce n'est pas la première fois que le Conseil de l'industrie du tourisme de l'Ontario est en cause, mais que le ministère des Services aux consommateurs a toujours refusé d'enquêter.
De son côté, le CITO se refuse à tout commentaire public. Il se borne à affirmer sur son site Internet qu'il existe un fonds d'indemnisation maximum de 5000 $ par voyageur et que des avions nolisés rapatrieront les derniers voyageurs bloqués au Mexique ou dans les Antilles.
L'Association des détaillants de voyage réplique que ce fonds provient de ses membres, ce qui leur donne un droit de regard sur la gestion du CITO. Elle ajoute que ce fonds ne couvrira pas toutes les dépenses engagées par des voyageurs spoliés dans l'affaire Conquest.
Source: Radio-Canada.ca | |
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