Avis aux Canadiens: Passeports recommandés pour voyages au Mexique

Passeports recommandés pour voyages au Mexique
Par L'équipe Expedia.ca

Expedia.ca a appris que, dans certains cas, les Canadiens qui reviennent au Canada en provenance du Mexique sont obligés de présenter un passeport comme preuve d'identification.

Affaires étrangères et Commerce international Canada indique ce qui suit :
Bien qu’un passeport ne soit pas requis pour entrer au Mexique, la plupart des lignes aériennes dont les vols quittent le Mexique refusent l’embarquement aux Canadiens qui retournent au Canada lorsque ceux-ci n’ont pas un passeport valide. Il est donc vivement recommandé aux Canadiens de voyager avec un passeport valide pour tout déplacement aérien vers le Mexique afin d'assurer leur embarquement sur le vol de retour au Canada.
Pour de plus amples renseignements : Conseils aux voyageurs - Mexique

Source: Expedia.ca

Toujours avoir son passeport en main

Incapables de revenir au Canada faute de passeport
Plessisville | (Agence QMI) Dans le cadre de notre dossier portant sur les conseils à retenir avant de partir en voyage, nous vous présentons en cette dernière semaine, le témoignage de Manon Bernard et Laurent Thibault de Plessisville. Faute de posséder un passeport canadien valide pour reprendre l’avion, le couple est demeuré coincé au Mexique pendant huit jours.

Laurent Thibault adore Acapulco comme destination soleil. Depuis les 32 dernières années, il s’y est rendu 35 fois. Cet entrepreneur en construction a fait comme à son habitude, il a acheté ses billets d’avion et réservé son hôtel plusieurs mois d’avance. Cette fois, il s’y est pris en juillet 2008 dans une agence de Victoriaville.

On lui a dit qu’il n’était pas obligé de posséder un passeport, seulement un certificat de naissance et deux pièces d’identité avec photo. Son pèlerinage annuel était prévu du 14 janvier au 25 février, et sa conjointe, Manon Bernard, devait le rejoindre le 9 février.

Tout s’est bien passé durant leurs vacances. Sauf qu’à leur retour, le 25 février, à l’aéroport d’Acapulco, le responsable au comptoir de Mexicana leur apprend qu’ils ne pouvaient monter dans l’avion pour Montréal parce qu’ils n’avaient pas de passeport. On leur a dit qu’ils devraient s’enregistrer lors de leur escale à Mexico. Une fois à Mexico, rien à faire, pas d’embarquement sans passeport.

Prêts à payer un nouveau billet, ils se sont tournés vers Air Canada, mais il n’y avait pas de place. On les a référés à l’ambassade canadienne à deux heures et demie de l’aéroport en taxi. Mais, c’était fermé.
Ils ont décidé de retourner à Acapulco et faire six heures en autocar. Après plusieurs jours de démarches à l’ambassade canadienne d’Acapulco, où on ne parle pas français, ils ont pu enfin obtenir un passeport temporaire et ont pu rentrer à Montréal huit jours plus tard que prévu, soit le mercredi 4 mars, en soirée.

En arrivant à l’aéroport Pierre-ElliotTrudeau, les douaniers canadiens leur ont demandé pourquoi ils avaient des passeports temporaires pour rentrer au Canada. Mme Bernard nous a confié que même des agents d’Air Transat leur ont dit, là-bas, que le passeport n’était pas obligatoire.

Sur le site internet du gouvernement du Canada, mis à jour le 26 janvier dernier, il est écrit : « Bien qu’un passeport ne soit pas requis pour entrer au Mexique, la plupart des lignes aériennes, dont les vols quittant le Mexique, refusent l’embarquement aux Canadiens lorsque ceux-ci n’ont pas un passeport valide. »

M. Thibault et Mme Bernard évaluent leurs désagréments à plusieurs milliers de dollars. Ils ont dû payer un billet d’avion pour revenir d’Acapulco à Mexico, mais Mexicana les a rapatriés à Montréal sans frais. Ils ont perdu chacun une semaine de salaire et ont payé des frais d’hôtel et d’appels téléphoniques, en plus de débourser 190 $ pour se procurer deux passeports temporaires. Ils comptent maintenant s’adresser à la cour des petites créances pour faire une réclamation.

Lorsque vous réservez vos vacances, veuillez toujours valider les informations fournies par votre agence avec celles publiées sur le site du ministère des Affaires étrangères.

Source: Le Journal de Montréal