Nos Secrets de Voyage
Bienvenue sur ce forum!!!

Certaines sections du forum ne sont réservées qu'aux membres. Pour avoir accès aux Compte-rendus et Photos de voyages, veuillez vous inscrire.
Nos Secrets de Voyage
Bienvenue sur ce forum!!!

Certaines sections du forum ne sont réservées qu'aux membres. Pour avoir accès aux Compte-rendus et Photos de voyages, veuillez vous inscrire.
Nos Secrets de Voyage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Nos Secrets de Voyage

Forum de discussions sur les voyages de tous genres et vers toutes destinations
 
AccueilPortailS'enregistrerConnexion
Les Invités doivent s'inscrire pour avoir accès aux sections Compte-rendus et Photos de voyage
-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

 

 La guerre des étoiles

Aller en bas 
AuteurMessage
Nicole C
Administratrice
Administratrice
Nicole C


Balance Localisation : Montréal, Québec, Canada
Emploi/loisirs : Retraitée / Voyages, musique, espagnol, lecture
Votre pays : La guerre des étoiles Ca10

La guerre des étoiles Empty
MessageSujet: La guerre des étoiles   La guerre des étoiles Clock210Mer 4 Fév 2009 - 23:17

La guerre des étoiles
Réseau de veille en tourisme - Michèle Laliberté

Étoile, diamant, soleil, rond, carré, cote «plus», index de popularité… la classification traditionnelle dans l’hébergement se fait bousculer. L’hôtel cinq étoiles ne représente plus l’expérience ultime du luxe alors que le Burj Al-Arab à Dubaï se targue d’être un sept étoiles. En raison de leur lourdeur, les systèmes de classification peinent à suivre l’évolution de l’offre et de la demande. Non, la classification n’est pas un long fleuve tranquille!
Ils veulent tous avoir la «cote»…

Des pays en ont, plusieurs n’en ont pas, certains se réajustent, d’autres se lancent dans l’aventure. Même si l’instauration d’un système de classification universel refait périodiquement surface, et ce, afin de faciliter la comparaison, il semble que les disparités régionales des standards et de la qualité des services en font une utopie.

Réponse à l’évolution des attentes des clients, exercice de modernisation, mise à niveau aux standards internationaux, les systèmes de classification essaient de s’ajuster tant bien que mal.

La France réforme actuellement son classement hôtelier. Plus de 300 critères évalueront les équipements, les services au client, l’accessibilité, le développement durable. Elle y introduit des critères de qualité, et une des grandes avancées sera la création de la cinquième étoile. Le classement reste toutefois volontaire.

Quant à l’Italie, elle vient tout juste de se lancer dans cette grande aventure en se dotant de règles et de standards pour établir un système de classification allant de une à cinq étoiles. De leur côté, les régions peuvent y ajouter leurs propres critères d’évaluation.

Au Québec, la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ) a annoncé une modification à son programme de classification de l’hébergement. À compter de janvier 2009, les résidences de tourisme, les centres de vacances, les villages d’accueil, les auberges de jeunesse et les établissements d’enseignement seront classés selon une échelle de zéro à cinq étoiles. À l’heure actuelle, les trois premiers sont évalués selon une échelle de zéro à quatre étoiles, et les deux autres, selon une échelle de zéro à trois étoiles. Les établissements hôteliers continuent d’être classifiés selon une échelle de zéro à cinq étoiles, et les gîtes, de zéro à cinq soleils.

Lorsqu’il n’y a pas de système de classification officiel dans un pays ou dans une région, comme c’est le cas dans les Caraïbes, un peu tout le monde se mêle d’établir des cotes – les hôteliers eux-mêmes, les grossistes, les agences en ligne… –, ce qui a tout lieu de semer la confusion chez le voyageur; sans oublier les multiples guides, Lonely Planet et compagnie, qui y vont de leurs propres critiques. Un même établissement peut être coté quatre étoiles sur Expedia, et trois étoiles sur Travelocity.

Quand l’ascenseur vous enlève une étoile


Les systèmes de classification sont souvent décriés par les hôteliers. Un petit hôtel de charme qui ne possède pas d’ascenseur peut difficilement penser ajouter une étoile à sa classification. Bien qu’il ait une bonne idée de ce que l’établissement quatre étoiles lui offrira, le client ne connaît pas vraiment les critères d’évaluation. Même si un établissement offre tous les services requis pour une classification cinq étoiles, les critères mesurent rarement la qualité du service et de l’expérience. De plus, la lourdeur des systèmes fait en sorte qu’il devient difficile de suivre l’évolution des besoins, alors que l’accès Internet, les nouvelles technologies, les établissements non-fumeurs, l’amabilité du personnel, l’ambiance générale ou la protection de l’environnement prennent de plus en plus d’importance et font désormais partie des attentes de la clientèle.

Quand le luxe fait scintiller les étoiles!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le sept étoiles du Burj Al-Arab à Dubaï semble lui avoir été
attribué par les journalistes


Aucun classement «officiel» ne va au-delà de la cinquième étoile, laquelle est un gage des formes traditionnelles du luxe. Pour suivre l’évolution de l’offre et de la demande vers le haut de gamme, plusieurs grandes chaînes ont lancé des marques «de luxe». Cependant, cette tendance accentue les écarts des prestations entre les propriétés qui affichent fièrement leur classification cinq étoiles. Aussi, certains grossistes ont créé la catégorie «cinq étoiles plus». D’autres abolissent les étoiles et les remplacent dans leurs brochures par les mentions «platine», «or», «argent», «bronze» et «cuivre». Pour plusieurs établissements et centres de villégiature, le prix des prestations devient alors un facteur discriminatoire pour distinguer le niveau de services. En France, la discussion tourne autour de la notion de «palace», car au-delà des critères caractérisant le cinq étoiles, il y a l’âme de l’hôtel, les gens célèbres qui l’ont fréquenté, l’histoire des lieux, etc. Des bannières telles que The Leading Hotels of the World et Relais & Châteaux évoquent à elles seules la distinction des établissements.

Mais aujourd’hui les cinq étoiles ne représentent plus le summum du luxe. Une nouvelle classe d’hôtels fait son apparition et le luxe emprunte des avenues hors du commun: la démesure, l’expérience, l’émotion, le faste, l’inédit… Dans un tel contexte, il semble inévitable qu’un classement cinq étoiles ne suffise plus.

Certains hôtels se réclament du six étoiles comme le Crown Macau à Macao en Asie et le Palacio da Quinta en Algarve au Portugal tandis que le sept étoiles du Burj Al-Arab à Dubaï semble lui avoir été attribué par les journalistes.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Certains hôtels se réclament du six étoiles comme le Palacio da Quinta en Algarve au Portugal


Pour le consultant Peter McAlpine de Renaissance Consulting Ltd., une sixième étoile ne se veut pas un «réchauffé» du cinq étoiles avec quelques services et attributs supplémentaires. On ne l’obtient pas avec de l’or, de la technologie et des procédures de service personnalisé. Il faut plutôt délaisser la voie traditionnelle du luxe, bien comprendre ce que signifie la création de l’expérience client et adopter une approche nouvelle en faisant les choses différemment – cela devient une question de feeling, d’émotion et non de matériel. Le client doit en ressortir avec l’impression qu’il n’a jamais ressenti ni rien vu de semblable, qu’il aurait voulu que le temps s’arrête. L’expérience doit être totalement inoubliable.

Pour l’heure, les hôtels sept étoiles sont peu nombreux dans le monde, mais plusieurs sont en construction. Le Town House Galleria de Milan en Italie revendique ce statut. La Chine en annonce quelques-uns à venir sur son territoire, dont un à Sanya sur l’île touristique de Hainan, qui sera sous la gouverne du Groupe Fairmont Hotels & Resorts.

Pour se démêler, les clients s’en mêlent!

La diversité, l’inégalité et les lacunes des systèmes de classification ne permettent pas toujours au consommateur de se faire une idée juste de la prestation. En outre, quel que soit son discours, la marque laisse toujours planer un doute sur son honnêteté.

Un consommateur qui veut s’y retrouver se fiera-t-il à un spécialiste, au Web, aux parents et amis? Il semble que les consommateurs font plus confiance à des inconnus qu’aux experts. Grâce à l’explosion des médias sociaux et au poids croissant de l’opinion des consommateurs, les internautes s’adressent à leurs pairs pour les aider à choisir produits et services. Dans son étude «When did we start trusting strangers?», Universal McCann constate une explosion de ce phénomène, et ce, même si les cotes sont attribuées en fonction de la personnalité de l’auteur et de ses préférences.

Par le biais de sites comme Tripadvisor, IgoUgo ou plus près de nous Vox Pop Vacances, les clients élèvent des établissements inconnus au rang de star. Ils s’expriment en des termes que les autres clients comprennent et leur disent ce qu’ils veulent connaître. Chacun y va de ses émotions, de ses coups de cœur et de ses coups de masse.

À l’heure où des sites comme Tripadvisor deviennent des références incontournables et où la classification manque de cohérence et peine à suivre l’évolution rapide de l’offre et de la demande, quel virage les systèmes de classification devraient-ils emprunter?

Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Source: BonjourVoyage.com
Revenir en haut Aller en bas
https://nossecretsdevoyage.forumperso.com
 
La guerre des étoiles
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nos Secrets de Voyage :: Préparation de voyages :: Discussions générales sur les voyages-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser