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 Parcours à obstacles dans les aéroports

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AuteurMessage
Nicole C
Administratrice
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Nicole C


Balance Localisation : Montréal, Québec, Canada
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Votre pays : Parcours à obstacles dans les aéroports Ca10

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MessageSujet: Parcours à obstacles dans les aéroports   Parcours à obstacles dans les aéroports Clock210Sam 12 Nov 2011 - 10:24

Parcours à obstacles dans les aéroports
Annie Morin
Le Soleil


(Québec) Jeter sa bouteille d'eau. Ranger son couteau suisse avec ses sous-vêtements. Enlever sa ceinture et même ses bretelles si elles sont ornées de métal. Surtout ne pas faire de blagues explosives devant l'agent de contrôle. Prendre l'avion n'est plus un geste banal depuis les attentats du 11 septembre 2001.

Le contrôle des passagers commence maintenant bien avant qu'ils ne mettent les pieds à l'aéroport. Au moment d'acheter son billet, chaque client doit ainsi fournir son nom, sa date de naissance et son numéro de passeport à la compagnie aérienne qui le transportera.

Celle-ci compare les données avec la «liste des personnes précisées» élaborée par le gouvernement du Canada depuis 2007. S'y alignent les noms de personnes qui, «pour des motifs de soupçon raisonnables, pourraient présenter une menace pour la sûreté de l'aviation».

Transports Canada, le Service canadien de renseignements de sécurité (SCRS) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) décident ensemble des noms à inscrire sur cette liste. Les États-Unis ont aussi leur no-fly list qu'ils imposent à leurs partenaires dès qu'un avion survole ou se pose sur leur territoire.

Si les coordonnées d'un éventuel passager se retrouvent sur une liste noire, le transporteur aérien avise Transports Canada, qui effectue des vérifications plus poussées et décide si cet individu peut voler ou non. Quand le préposé de votre compagnie aérienne vous tend une carte d'embarquement, sachez donc que vous avez déjà franchi une étape avec succès.

Tous les bagages inspectés

La prochaine concerne vos bagages enregistrés. Entre le moment où vous les déposez sur le convoyeur et celui où vous les récupérez à votre point d'arrivée, ceux-ci font systématiquement l'objet d'une inspection. Ils passent dans une série d'appareils de radioscopie (rayons X) et de scanographie (imagerie en deux ou trois dimensions) qui scrutent leur contenu.

Si une machine repère un objet prohibé ou douteux, la valise est mise de côté et un agent de sécurité jette un oeil sur les écrans. Si les soupçons demeurent, le con­tenu peut être fouillé, non sans que le propriétaire soit convié. Ce dernier peut assister à l'opération en personne ou à distance grâce à des systèmes de caméras.

«Depuis le 1er janvier 2006, 100 % des bagages sont inspectés», insiste Mathieu Larocque, porte-parole de l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) lors d'une visite à l'aéroport international Jean-Lesage. Il faut le croire sur parole, puisqu'il est interdit à quiconque, même aux journalistes, de voir comment se déroulent les opérations.

Ce qui est visible, par contre, c'est le parcours à obstacles imposé aux passagers avant l'embarquement. Après avoir fait eux-mêmes le ménage de leurs bagages de cabine - pas de couteaux, pas de briquets, pas de contenants de plus de 100 millilitres de liquides et de gels, etc. -, les voyageurs doivent les laisser aller sur un tapis roulant pour une séance de rayons X. Idem pour le contenu de leurs poches, les bijoux et les accessoires métalliques qui sont déposés dans des bacs en plastique. Les équipements électroniques doivent aussi être ouverts ou fermés pour s'assurer qu'ils ne sont pas truqués.

Le but, au fond, c'est que ça ne fasse pas bip! quand on passe sous le détecteur de métal (et de plastique et d'explosifs et de matières organiques...) en forme d'arche. Si c'est le cas, ce peut être parce qu'il reste quelques babioles clinquantes dans les poches ou aux poignets, auquel cas on s'en déleste et on recommence. Si ça sonne encore, un agent passe le détecteur portatif et peut procéder à une fouille physique.

Fouille ou scanner

Depuis le début de 2010, le passager a le choix entre la fouille manuelle par un agent du même sexe et le scanner corporel, qui recompose une image en trois dimensions du corps. Selon les statistiques de l'ACSTA, trois personnes sur quatre préfèrent passer dans la machine, qui ressemble à une cabine téléphonique, plutôt que de se faire palper par un être humain.

Le détecteur de métal est aussi programmé pour forcer au hasard la fouille physique d'un certain nombre de passagers. La fréquence, qui varie continuellement, n'est pas communiquée au public. «C'est l'élément aléatoire», souligne M. Larocque.

L'ACSTA soumet aussi ses employés et ceux de l'aéroport à des contrôles au hasard. Tous les jours, des agents se déplacent avec des scanners et des détecteurs portatifs pour s'assurer qu'il n'y a pas d'objets interdits dans les zones réglementées. Cette «couche de sécurité» s'ajoute aux enquêtes réalisées par le SCRS avant l'embauche et aux nouvelles cartes d'accès biométriques qui tablent sur la reconnaissance des empreintes digitales et de la forme de l'iris, deux particularités corporelles impossibles à trafiquer.

Au-delà de la technologie, Mathieu Larocque estime que l'uniformisation des équipements et des procédures marque une grande différence avec la décennie précédant les attaques de New York. Désormais, peu importe la région du Canada et la grosseur de l'aéroport, les règles à respecter sont les mêmes. "La perspective est plus nationale."

Source: Cyberpresse.ca
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