Saint-Vincent-et-les-Grenadines

1 Situation géographique
Saint-Vincent-et-les-Grenadines est un petit État indépendant des Antilles; il est constitué de l'île de Saint-Vincent (la plus grande du pays) et des îles
septentrionales de l'archipel des Grenadines (une trentaine de petites îles, dont moins d'une douzaine sont habitées).

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Les îles des Grenadines les plus importantes sont Bequia, Canouan, Moustique, Mayreau et Union. La superficie totale du pays est de 389 km², l'île de Saint-Vincent représentant 344 km², les Grenadines, seulement 45 km². Le pays fait partie des Îles-du-Vent dans la mer des Caraïbes du Sud-Est et se situe au sud de Sainte-Lucie et au nord de La Grenade (voir la carte des Antilles). La Grenade, Sainte Lucie, la Dominique et les Antilles françaises font également partie des Îles-Sous-le-Vent. La capitale et port principal, Kingstown, est située sur la côte sud-ouest de l'île de Saint-Vincent. Le pays est divisé en six paroisses (parishes): Charlotte, Grenadines, Saint Andrew, Saint David, Saint George et Saint Patrick. 2 Données démolinguistiques La population de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, qui représentait 115 942 habitants en 2001, est composée de Noirs (66 %), de Mulâtres (19 %), d'Indiens (6 %), d'Amérindiens (2 %), de Blancs (3,5 %) et d'autres groupes (3,5 %). La majorité de la population (92 %) est concentrée dans l'île de Saint-Vincent, notamment près de la côte sud où se trouve Kingston, les Grenadines ne comptant que pour environ 8 % de la population totale.L'anglais est la langue officielle et parlée par presque tous les habitants comme langue seconde. Dans leur vie quotidienne, la plupart des Saint-Vincentais parlent un créole à base d'anglais appelé anglais vincentais ou «English Vincy». Le créole vincentais suit les règles de grammaire dérivées à la fois de l'anglais et des langues africaines; son vocabulaire comprend des mots anglais, mais aussi français, espagnols, caraïbes et africains.

Le créole vincentais n'est plus senti comme une langue dévalorisée, car il correspond à l'identité nationale du pays, en particulier chez les jeunes. Les
écoles qui, depuis toujours, interdisaient l'usage du créole, encouragent maintenant son usage dans des activités théâtrales, littéraires et oratoires, tout en maintenant l'unilinguisme anglais comme langue d'enseignement. Il y a encore quelques décennies, on comptait beaucoup de Saint-Vincentais parlant le French patois, un créole à base lexicale de français, mais il est aujourd'hui pratiquement disparu, comme ce fut la cas à La Grenade et à Trinité-et-Tobago. La langue caraïbe des Amérindiens est également éteinte.

3 Données historiques
L'île de Saint-Vincent fut d’abord habitée par les Amérindiens cibonay (Cigayos) en provenance d’Amérique du Sud il y a environ 5000 ans avant notre ère. Un autre peuple amérindien venu du Venezuela, les Arawaks, leur succéda vers le III^e siècle de notre ère avant d’être à son tour supplanté par les Caraïbes, un peuple guerrier venu au XIV^e siècle d’Amérique du Sud par le nord.

3.1 Le pays des Caraïbes
L'île de Saint-Vincent fut probablement exploréepar Christophe Colomb qui lui a donné le nom de Saint-Vincent en 1498. Cependant, la colonisation du pays ne débuta qu'au XVIII^e siècle, les Caraïbes ayant réussi à protéger Saint-Vincent (alors le Yurumein) de la présence européenne. En 1660, un traité franco-anglo-caraïbe garantit aux Caraïbes l’entière propriété des îles de la Dominique et de Saint-Vincent.
En 1675, un bateau hollandais chargé d'esclaves fit naufrage au large des côtes de Saint-Vincent. Les Caraïbes permirent aux survivants africains de rester sur l'île. Beaucoup d'entre eux épousèrent des Caraïbes, adoptèrent leur langue de la famille arawak, leurs coutumes et s'intégrèrent à leur nouvelle société, provoquant ainsi un métissage afro-amérindien.

3.2 La patrie des Garifuba
Puis la nouvelle que Saint-Vincent (alors l'île de Yurumein) était devenue un «paradis» pour les esclaves fugitifs (ou marrons) se répandit parmi les Noirs. D'autres évadés arrivèrent et se marièrent avec des Caraïbes, ce qui créa un peuple appelé les Garifuna ou «Caraïbes noirs» ou «Caraïbes rouges» — Black Karibs en anglais; en espagnol: Caribes Negros, par opposition aux Arawaks appelés traditionnellement par les Français Caraïbes rouges; en anglais et en espagnol, les autochtones sont associés aux Asiatiques, d'où le nom de Yellow Karibs en anglais et de Caribes Amarillos ou jaunes en espagnol, mais Caraïbes rouges en français sans doute par association aux Peaux-Rouges du Canada. Mais la tension finit par monter entre les «Caraïbes jaunes» amérindiens (Yellow Karibs), ce qui divisa l'île en 1700. Les Caraïbes jaunes s'installèrent à l'Ouest et les Caraïbes noirs à l'Est.
Redoutant d'être dominés par les Caraïbes noirs, les Caraïbes jaunes autorisèrent les Français à s'établir 1719. Les Français envoyèrent des missionnaires parmi les Caraïbes noirs et finirent par établir des relations pacifiques avec les deux peuples caraïbes. Le French patois fit son apparition à cette époque.

Entre 1763 et 1783, la Grande-Bretagne et la France se disputèrent le contrôle de l'île Saint-Vincent, bien que le traité de Paris de 1763 ait reconnu les îles Saint-Vincent et la Dominique comme des îles «neutres». Les Britanniques tentèrent à plusieurs reprises d’occuper Saint-Vincent, mais les Caraïbes noirs se révélèrent de forts bons guerriers et réussirent à les repousser. Ils infligèrent même une cuisante défaite aux Anglais qui durent leur reconnaître le droit d’exister comme «nation indépendante».

3.3 Les Britanniques et la déportation des Garifuna
En 1782, le traité de Versailles accorda aux Britanniques la possession de Saint-Vincent. Les Caraïbes et Garifunas furent alors livrés à leurs pires ennemis. Les Britanniques fondèrent des plantations de canne à sucre et firent venir des esclaves africains pour y travailler, ce qui contribua à l'élaboration du créole à base d'anglais. Cependant, les Français encouragèrent les Caraïbes noirs à s'opposer à la colonisation britannique. En 1797, les tribus caraïbes noires, réunies sous le commandement du chef Joseph Chatoyer, repoussèrent les Britanniques le long de la côte ouest vers Kingstown. Toutefois, lorsque Chatoyer fut tué pendant que les Français laissaient tomber leurs alliés, les Caraïbes noirs se rendirent aux Britanniques.

Ces derniers ne pouvaient accepter que des Noirs soient libres sur une île vaincue et puissent continuer de vivre parmi eux, comme des Blancs. Comme c’était la coutume anglaise à l’époque, il leur fallait liquider ces populations jugées indésirables. Les Anglais pourchassèrent tous les Garifunas pour les emprisonner, brûlant au passages les maisons, prenant le bétail et tuant dans la mêlées des centaines de résistants. Puis, le 15 juillet 1796, Henry Dundas, le secrétaire d’État britannique à la guerre, ordonna au major-général Sir Ralph Abercromby de transporter les 4300 prisonniers garifunas sur l’île déserte de Baliceaux dans les Grenadines, en attendant qu’une décision soit prise sur leur sort. Mais sur Baliceaux, la moitié d'entre eux mourut de la fièvre jaune en raison des mauvaises
conditions de détention et d'alimentation. Pendant ce temps, les Britanniques continuèrent la chasse à l'homme et détruisirent toutes les cultures de façon à
affamer les survivants.

Afin d’empêcher toute nouvelle résistance, le gouvernement britannique décida finalement de déporter la plupart des Garifunas. Le 26 octobre 1796, les britanniques embarquèrent sur des bateaux 5080 d’entre eux et, après avoir chassé la garnison espagnole qui occupait l’endroit, les larguèrent sur la petite île hondurienne de Roatán. Mais, le 11 avril 1797, les Anglais ne laissèrent sur l’île de Roatán que 2248 Garifunas, les autres ayant péri au cours du long voyage. Les Garifunas qui étaient restés à Saint-Vincent furent conduits dans des colonies pour travailler dans le nord de l’île (où leurs descendants demeurent toujours). Rappelons que cette pratique de la déportation massive était courante à l’époque, et les Acadiens de la Nouvelle-Écosse au Canada avaient connu le même sort en 1755. En effet, Charles Lawrence, le lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse, avait justifié la déportation des Acadiens dans une lettre adressée en 1754 aux autorités britanniques:
Comme les Acadiens n’étaient pas des Noirs, on peut croire que la déportation n'était pas justifiée politiquement pour une simple question de race, mais pour s’accaparer gratuitement des terres. Cela dit, lesGarifunas ne restèrent pas plus d’une décennie sur Roatán.

En bons navigateurs, ils se fabriquèrent des pirogues, puis se dispersèrent sur les côtes du Belize, du Honduras et du Nicaragua, pour devenir dorénavant non plus une nation libre, mais de petites communautés minoritaires. Les Caraïbes restants furent conduits vers des colonies dans le nord de Saint-Vincent où leurs descendants demeurent toujours, mais ils ont perdu leur langue ancestrale.

3.4 La colonisation britannique
Les Britanniques imposèrent l'anglais comme langue officielle et ignorèrent le créole des insulaires saint-vincentais. En 1812, sur l'île Saint-Vincent, une éruption du volcan la Soufrière détruisit les récoltes et des bâtiments de la colonie. Après l'abolition de l'esclavage en 1834, les propriétaires de plantation firent venir des
travailleurs de l'Inde orientale comme ouvriers agricoles et comme domestiques. Au cours du XIX^e siècle, de nombreux Portugais s'établirent sur l'île comme négociants ou commerçants. En 1898, un cyclone endommagea des cultures et, en 1902, une éruption massive de la Soufrière détruisit des fermes et tua
plus de2000 personnes.

Au début du XX^e siècle, Saint-Vincent demeurait encore sous contrôle britannique, mais l'île obtint la maîtrise croissante de ses affaires internes. En 1925, le gouvernement britannique autorisa la création du Conseil législatif, puis le suffrage universel fut accordé aux adultes en 1951. De 1958 à 1962, Saint-Vincent adhéra à la Fédération des Antilles. En 1969, elle devient un membre autonome des États associés des Antilles. Et c'est le 27 octobre 1979 qu'elle acquit
son indépendance dans le cadre du Commonwealth, sous le nom de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

3.5 Un État indépendant
En 1979, une revendication sécessionniste vit le jour dans l'archipel des Grenadines et provoqua un bref mouvement de révolte dans l'île de l'Union. Le pays est stable depuis lors. En 1984, c'est James F. Mitchell, le dirigeant du Parti national démocratique, qui accéda au pouvoir et dirigea le pays. Malgré de nombreux scandales qui ternirent l’image de son gouvernement, accusé de corruption, James Mitchell fut réélu jusqu'en 2000. Il a été l'artisan d'un tourisme ancé dans la vie des îles, par opposition aux prix forfaitaires et aux grands hôtels.

Voici quelques photos de St-Vincent-et-les-Grenadines

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Vraiment très intéressant cette histoire!!! Et merci pour les belles photos, Missou!!!

Pour faire suite aux informations de Missou.

Informations Générales
Superficie : 388 km², soit une surface 1 400 fois plus petite que la France ou 14 fois plus petite que le département du Calvados. Situé à l'extrême sud de l'arc des Caraïbes, cet archipel est constitué de l'île de Saint-Vincent (344 km²) et d'un chapelet de 33 îlots dont les plus connus sont Bequia, Moustique, Canouan, Union, Carriacou et Ronde.

Population : 117 193 habitants, concentrés sur l'île principale de Saint-Vincent à Kingstown (20 000 habitants) et le long des côtes. On compte 66% de Noirs, 19% de métis, 6% d'Indiens, 3,5 % de Blancs, 2 % d'Amérindiens et des minorités diverses.

Durée de vol St Vincent et les Grenadines
9 heures, via Fort-de-France en Martinique. Kingston est à environ 7 150 km de Paris.

Décalage horaire
St Vincent et les Grenadines
-5h hiver/-6h été

Langue St Vincent et les Grenadines
L'anglais est la langue officielle, mais le créole est couramment utilisé. A Canouan, le français est assez bien compris à condition de parler lentement.

Formalités St Vincent et les Grenadines
Un passeport en cours de validité et un billet retour sont nécessaires. Au delà de 30 jours de séjour, un permis de séjour doit être sollicité. Prévoir environ 30 XCD pour la taxe de sortie.

Religions St Vincent et les Grenadines
Les habitants sont chrétiens : 47% d'anglicans, 28% de méthodistes, 13 % de catholiques romains et 6% de communautés diverses.

Monnaie St Vincent et les Grenadines
La monnaie officielle est le dollar caribéen (XCD pour East Caribbean Dollar). 1 EUR = 3,71 XCD. (1 US dollar = 2,68 XCD)
Cette équivalence varie en fonction du dollar américain, monnaie de référence acceptée partout dans l'archipel. L'idéal est d'arriver avec des dollars américains, bien que l'on puisse changer sur place la devise européenne dans les banques ou les hôtels hauts de gamme. Les cartes internationales de crédit sont largement utilisées dans les hôtels et les restaurants. Les banques sont ouvertes de 8 h à 15 h du lundi au jeudi, et de 8 h à 17 h le vendredi.

Climats et saisons St Vincent et les Grenadines
Le climat est tropical tempéré par les alizés. La saison des pluies s'étend de juillet à octobre. Les côtes orientées au vent connaissent les plus grandes précipitations. La saison sèche va de janvier à avril (mars et avril sont, à vrai dire, les meilleurs mois pour découvrir les îles, car les températures sont chaudes mais adoucies par les alizés). Du fait de la proximité de l'Equateur, les températures varient peu : 25 °C en janvier pour les températures les plus basses et 30 °C en septembre (mois des grosses chaleurs). L'archipel est protégé des cyclones, peu fréquents, dans le sud de l'arc antillais.

Adresses utiles St Vincent et les Grenadines
en FranceAmbassade à Londres
10 Kensington Court, London W85DL, United Kingdom.
Tél. : 00 44 20 7565 2874.
Fax: 00 44 20 7937 6064
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Office du tourisme de Saint-Vincent en Martinique
122 ter, Rue Victor Hugo. 97200 Fort de France.
Tél.: 05 96 63 86 86.
Fax: 05 96 63 88 86.
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sur place Kingstown Ambassade
En résidence à Castries. Sainte Lucie

Department of Tourism
PO Box 560, à Kingstown.
Saint-Vincent and the Grenadines.
Tel: (784) 456 2095.
Fax: (784) 456-2080
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Santé St Vincent et les Grenadines
Pas de vaccin obligatoire, mais il est conseillé d'être à jour concernant les vaccins suivants : hépatites A et B, le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite et la typhoïde. L'eau est potable.

Les hôpitaux étant plutôt rudimentaires, les malades et les blessés sont généralement évacués vers le CHU de la Martinique ou un hôpital à la Barbade.
Numéros utiles :
Hôpital public à Kingstown: 456.11.85.
Hôpital public à Georgetown: 458.62.25.
Hôpital public à Troumaca: 458.22.28.
Hôpital public à Bequia: 458.32.94.
Clinique privée à " Botanic Gardens " à Kingstown: 457.97.81.
Hôpital privé " Maryfield Hospital " à Kingstown: 457.89.91.
En cas de nécessité d'évacuation sanitaire: Medical Air Services International: 457.11.21.

Téléphone St Vincent et les Grenadines
De France vers les Grenadines : composer le 00 + 1 + 784 + numéro du correspondant.
De Saint-Vincent et les Grenadines vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.

Agenda St Vincent et les Grenadines
1er janvier : Nouvel An.
22 janvier : Fête Nationale.
Avril : Fête de Pâques. Durant le week-end de Pâques, régate à Bequia.
1er mai : Fête du Travail.
Mai : Régates à Canouan.
Juillet : Carnaval de Vincy Mas à Saint-Vincent pendant deux semaines.
Juillet - août : Régate à Carriacou.
Août : Carnaval dans toutes les îles, sauf Saint-Vincent.
27 octobre : Jour de l'Indépendance.
25 et 26 décembre : Fêtes de Noël.

Information de l'aéroport St Vincent et les Grenadines
A Saint-Vincent, l'E.T. Joshua Airport, situé à Arnos Vale à 8 km au sud de Kingstown, est le seul aéroport international. Des taxis et des minibus permettent de rejoindre en 10 mn le centre de Kingstown à un prix très raisonnable (compter environ 8 USD en taxi et 1 USD en bus). Dans les Grenadines, Moustique, Canouan et Union Island disposent d'un aérodrome pour les vols inter-caraïbes. Des taxis sont à la disposition des visiteurs pour les conduire ensuite sur leurs lieux de résidence moyennant quelques dollars américains.

Electricite St Vincent et les Grenadines
220/240 V, excepté à Saint-Vincent où l'on utilise du 110 V. On peut prévoir un adaptateur, mais bien souvent les hôtels en possèdent.

Sécurité St Vincent et les Grenadines
Archipel relativement sûr et tranquille pour les touristes. Eviter toutefois de se promener de nuit. Eviter les plages désertes. Se méfier des courants forts sur toute la côte atlantique, de même qu'à Trinity Falls, Warriacou et Mont Wynne.

A lire, A voir, A écouter St Vincent et les Grenadines
guides Caraïbes. Baedeker. Mondéos, éd. Comex.
Martinique : Sainte-Lucie - Saint-Vincent - Les Grenadines - La Dominique. Le Petit Futé. Edition 2004.
Guadeloupe, Martinique et Petites Antilles, Guide vert Michelin.
livres "Les Petites Antilles, de Christophe Colomb à Richelieu", de Jean-Pierre Moreau, éd. Karthala.
"Majestueuses Caraïbes", de Patrick de Wilde et Jean-Pierre Chanial, éd. Atlas.
films
musique "One More", de Red Plastic Bag & Mac Fingall (WIRL, 1996) pour se donner une idée des rythmes de Soca que l'on peut entendre à Saint-Vincent.

Traditions et coutumes St Vincent et les Grenadines
Pour des raisons religieuses ou personnelles, les habitants n'apprécient guère d'être pris en photo. Il est donc d'usage de demander la permission et de remercier la personne par un petit pourboire. Le tutoiement est assez facile.

Circuler sur place St Vincent et les Grenadines
Le bateau est le moyen de transport idéal pour aller d'île en île. Moustique, Canouan, Union Island sont néanmoins accessibles par avion, depuis Saint-Vincent ou la Martinique. Un service régulier de ferries relie également Saint-Vincent, Bequia, Moustique, Canouan et Union Island. Pour se déplacer à Saint-Vincent, on a le choix entre des taxis, des minibus ou louer une voiture. Pour louer un véhicule, il est nécessaire d'être en possession d'un permis français ou international et de s'acquitter d'environ 75 XCD pour obtenir le permis local, délivré au bureau de police de Kingstown. Bien souvent, les loueurs peuvent se charger de cette formalité. La conduite s'effectue à gauche et le réseau routier s'avère plutôt correct.

Gastronomie St Vincent et les Grenadines
La cuisine de Saint-Vincent et des Grenadines est créole. Le poisson, les volailles et les piments entrent dans la composition des plats qui sont accompagnés de légumes exotiques comme les choux caraïbes, les patates douces, les dachines (tubercules servies en purée)... Les grandes corbeilles de fruits débordant de goyaves, noix de coco, bananes ou encore de mangues remplacent les gâteaux. Les hôtels de prestige des Grenadines servent également une cuisine internationale. Le "must" est de se faire une orgie de poissons et de langoustes grillées.

Shopping St Vincent et les Grenadines
On ne vient pas dans cet archipel pour faire du shopping. En guise de souvenir, on pourra ramener des petites babioles issues de l'artisanat local : sculptures en bois, poupées de tissus... Les magasins sont ouverts de 8 h à 12 h et de 13 h à 16 h du lundi au vendredi; de 8 h à 12 h le samedi.

Chiffres d'affluence St Vincent et les Grenadines
Environ 150 000 visiteurs chaque année.

Impots et pourboires St Vincent et les Grenadines
Il faut généralement ajouter environ 17 % de taxe sur le prix des chambres d'hôtels (7 % de taxes gouvernementales et 10 % pour le service). Au restaurant, le service est en sus et représente donc environ 10 % de la note. Le coût des taxis inclut le service. Le pourboire est d'usage en échange du moindre service.

Dates historiques St Vincent et les Grenadines
1498, découverte par Christophe Colomb d'un archipel habité par les Arawaks, puis par les Caraïbes.
1672, tentative de colonisation britannique. Echec car résistance des Indiens.
1763, territoire anglais.
1779-1783, occupation française.
1783, colonie britannique ratifiée par le traité de Paris.
1902, éruption de la Soufrière qui fit 2 000 morts.
1969, Etat associé du Commonwealth.
1979, Indépendance. Monarchie constitutionnelle dont le chef est la reine Elizabeth II et le gouverneur sir Charles James Androbus depuis 1996.
1984, Victoire du New Democratic Party aux élections, sir James Mitchell Premier ministre.
Aujourd'hui : Le représentant actuel d'Elyzabeth II est le gouverneur général, Sir Fredrick Nathaniel BALLANTYNE (depuis septembre 2002) et le premier ministre Sir Ralph E. Gonsalves (depuis mars 2001).

Tous les conseils de la rédaction St Vincent et les Grenadines
L'idéal est de louer un catamaran, avec ou sans équipage, puis de jouer à saute-mouton avec les îles. Le départ de nombreux voiliers se fait de la Martinique (compter 20 h environ de navigation pour atteindre l'archipel). Prévoir une journée voilier à Tobago Cays, petit collier d'îlots serti d'une barrière de coraux : l'un des plus beaux endroits des Petites Antilles. A Saint-Vincent, l'ascension du volcan de la Soufrière s'entreprend en compagnie d'un guide (le volcan est toujours actif) et nécessite de se lever de bonne heure pour bénéficier d'un panorama sans nuages : l'idéal étant d'atteindre les hauteurs avant 11 h 30.

Source: Easyvoyage.com

Voici un lien vers le site officiel du département de tourisme de cette magnifique région du monde. On la surnomme le joyau des Caraïbes et ce nom est très bien mérité.

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Merci pour le lien, Missou!